Alphonse Paillet

Alphonse Paillet, né le à Soissons[1] et mort le [2], à Paris, est un avocat, ancien bâtonnier de Paris, et député de l'Aisne.

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Alphonse Paillet
Fonctions
Bâtonnier
Ordre des avocats de Paris
-
Député français
Biographie
Naissance
Décès
(à 58 ans)
Paris
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Alphonse Gabriel Victor Paillet
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinction

Biographie

Alphonse Gabriel Victor Paillet est né dans l'ancien couvent des Minimes de Soissons, acquis en 1795 par son père Jean François, notaire en cette ville. Il appartient par sa mère à une famille hollandaise[3].

Après des études de droit qu'il suit à Paris au lycée Charlemagne, il revient à Soissons pour plaider ses premières causes avant de s'inscrire au barreau de Paris en décembre 1824 dont il devient bâtonnier en 1839. Alphonse Paillet plaide dans de célèbres affaires criminelles et civiles de l'époque : Papavoine, Fieschi, Lafarge, Seguin, Quenisset. Il reçoit en 1838, un an avant d'être élu bâtonnier de l'Ordre des avocats, la croix de la Légion d'honneur[4].

Il devient en 1849 député à l'Assemblée législative pour la circonscription de Château-Thierry.

Il est l'auteur de plusieurs ouvrages de droit : Manuel de droit français (1812), Législation et jurisprudence des successions (1816), Droit public français (1822).[réf. nécessaire]

Son mariage avec Mlle Paroisse, fille du médecin du roi Joseph, lui apporte une fille et un fils[5]. Par la suite, Alphonse Paillet acquiert le domaine de Bois-Belleau près de Château-Thierry qui sera détruit lors d'une bataille, en 1917. Le château a fait place au mémorial des 2289 soldats américains tombés sur place.

Il meurt vers la fin de l'année 1855 en plaidant devant la première Chambre du Tribunal civil de la Seine[3]. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 27).

Hommages

Statue d'Alphonse Paillet érigée à Soissons en 1863 et détruite en 1942

La rue Paillet dans le 5e arrondissement de Paris porte son nom depuis 1877. A Soissons, une rue porte également son nom et une statue lui fut érigée dans la cour de l'hôtel de ville, en 1863 (mais elle a été fondue, sur ordre de Pétain, pour les Allemands en 1942).

Notes et références

  1. Jules Caron, Histoire populaire de Chauny, 1878, p. 135.
  2. Fichiers de l'Etat civils de Paris reconstitués : 1855 au nom de Paillet Alphonse Gabriel Victor
  3. M. O. Pinard, conseiller à la Cour Impériale de Paris, Le Barreau au XIXe siècle, Paris, Pagnerre, libraire-éditeur, , chapitre Paillet
  4. Julien Larnac, « Eloge de M. Paillet prononcé le samedi 28 novembre à la séance d'ouverture des conférences de l'ordre des avocats », Barreau de Paris, (lire en ligne)
  5. Jules Le Berquier, « Funérailles de Paillet, discours », Plaidoyers et discours de Alphonse Paillet,

Bibliographie

  • « Alphonse Paillet », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 618
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