Alphonse Magniez

Le capitaine Alphonse Magniez, né le à Saint-Omer[1] et décédé le à l’hôpital Saint-Martin de Beaupréau (Maine-et-Loire), fait partie de l'armée française au début du XXe siècle, puis lors de la Loi de séparation des Églises et de l'État (loi de 1905), il désobéit aux ordres qu'on lui donne, et se voit obligé de remettre sa démission.

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Alphonse Magniez

Nom de naissance Alphonse Vital Charles Magniez
Naissance
Saint-Omer
Décès
Beaupréau
Origine France
Grade Capitaine, essayiste

Biographie

Il est capitaine adjudant-major au 8e régiment d'infanterie de Saint-Omer.

Requis pour effectuer l'inventaire de l'Église de Saint-Jans-Cappel, le capitaine Magniez, à la tête d'une compagnie du 8e R.I, de cuirassiers, de sapeurs du Génie et de gendarmes, a refusé au commissaire de police le concours des sapeurs pour forcer la porte de l'église de ce village le . Il est condamné à la destitution et à la perte de son grade en , il quitte l'Armée sans aucun droit à la retraite, alors qu'il comptait 23 ans de service[2].

Il est l'auteur de Répliques du bon sens aux attaques et objections modernes contre la Religion publié en 1907. Dans cet ouvrage il dénonce principalement un complot maçonnique contre la religion et montre clairement son dévouement à l'Église catholique.

Dans cet ouvrage on peut lire les réponses aux objections classiques que l'on fait à l'encontre de la religion, ainsi peut-on lire ce que l'auteur répond à "Jamais les morts ne pourront ressusciter" ou encore à "L'Église lance toujours des anathèmes, elle est intolérante !".

L'ex-capitaine Magniez a participé ensuite activement à l'élaboration de manuels de catéchisme. Il a également donné dans l'antiprotestantisme[3].

Analyse

Le capitaine Magniez a été un des rares officiers ayant refusé d'obéir formellement à une réquisition de l'autorité civile à l'époque de la querelle des inventaires des biens de l'Église après le vote de la Loi de séparation des Églises et de l'État.

Œuvres

  • Répliques du bon sens aux attaques et objections modernes contre la Religion, Maison de la Bonne Presse, 1907, réédition éditions Delacroix.
  • Les Saints Évangiles fondus en un seul récit, 1911.
  • Sois bon soldat ! Conseils au jeune soldat et au conscrit par un vétéran de l'armée française
  • Les Faux Prophètes du protestantisme ou la fausseté du protestantisme démontrée par ses auteurs et par son origine, A. Taffin-Lefort, 1921.
  • Discours prononcé à Vendhuile, le , sur la tombe de M. Albert Cornaille, maire de Vendhuile, décédé le , Impr. Indépendant de la Somme, (1896).
  • Marcolâtrie ou deux camps parmi les catholiques, 1919.
  • A toi père, 1922.

Bibliographie

  • Louis Ducrocq, Sous la hache du bourreau, édité à Arras en 1909.

Notes et références

    1. Acte de naissance à Saint-Omer, n° 185, vue 1096/1399, avec mention marginale du décès à Beaupréau en 1930.
    2. Louis Ducrocq, Sous la hache du bourreau, édité à Arras, 1909.
    3. Alphonse Magniez, Les Faux prophètes du protestantisme ou la fausseté du protestantisme démontrée par ses auteurs et par son origine, A. Taffin-Lefort, 1921.

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