Álvaro Colom
Álvaro Colom Caballeros est un homme d'État guatémaltèque, né le à Guatemala.
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Álvaro Colom | |
Fonctions | |
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Président de la République du Guatemala | |
– (4 ans) |
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Élection | |
Vice-président | Rafael Espada |
Prédécesseur | Óscar Berger |
Successeur | Otto Pérez Molina |
Biographie | |
Nom de naissance | Álvaro Colom Caballeros |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Guatemala (Guatemala) |
Nationalité | guatémaltèque |
Parti politique | UNE |
Conjoint | Sandra Torres (2003-2011) |
Profession | Ingénieur, entrepreneur et économiste |
Religion | Catholique romaine |
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Présidents de la République du Guatemala | |
Membre de l'Union nationale de l'espérance, parti politique social-démocrate, il est président de la République du Guatemala de 2008 à 2012.
Biographie
Origines, études et carrière professionnelle
Diplômé de l'université San Carlos de Guatemala comme ingénieur industriel, chef d'entreprise, il a occupé différents postes à la fonction publique. Il a été vice-ministre de l'Économie et de 1991 à 1997, le premier directeur du fonds national pour la paix.
Son oncle, Manuel Colom Argueta, ancien maire de la ville de Guatemala, a été assassiné par les militaires en 1979.
Candidatures à l'élection présidentielle
Álvaro Colom a été candidat à plusieurs reprises à l'élection présidentielle.
En 1999, il obtient la troisième place après Óscar Berger et Alfonso Portillo, élu au second tour.
Lors de l'élection présidentielle de 2003, il accède aux deux tours. Lors du premier tour, organisé le , il recueille 707 578 voix, soit 26,4 % des suffrages exprimés, face à Óscar Berger (soutenu par la Grande alliance nationale), qui recueille 921 233 voix, soit 34,3 % des suffrages exprimés.
Au second tour, organisé le 28 décembre suivant, Óscar Berger l'emporte avec 1 235 303 voix, soit 54,1 % des suffrages exprimés, face à Álvaro Colom qui recueille 1 046 868 voix, soit 45,9 % des suffrages exprimés.
Pour l'élection présidentielle de 2007, à laquelle le président sortant ne peut se représenter, comme le veut la constitution guatémaltèque, les chances d'Álvaro Colom paraissent plus solides. Selon un sondage publié le par le journal El Periódico et réalisé par l'institut Vox Latina, en vue du premier tour organisé le 9 septembre, Álvaro Colom est crédité de 30,7 % des intentions de vote, face à Otto Pérez Molina, général retraité soutenu par le Parti patriote, crédité de 27,7 % des intentions de vote[1], tandis qu'une douzaine d'autres candidats se partagent les intentions de vote restantes.
Au second tour, le , Álvaro Colom est élu président de la République, avec 52,8 % des suffrages, devançant de plus de cinq points le général Otto Pérez Molina.
En 2011, il divorce de Sandra Torres, avec qui il est marié depuis 2003, afin qu'elle puisse se présenter à l’élection présidentielle de 2011 (la loi l'interdit pour les conjoints), mais la Cour suprême invalide finalement sa candidature.
Accusations d'assassinat politique
Le , une vidéo posthume de l'avocat Rodrigo Rosenberg Marzano (en), retrouvé mort en début de mois, met en cause directement le président Colom comme commanditaire de son assassinat dans le but d'empêcher la divulgation d'informations concernant un blanchiment d'argent doublé d'un trafic de drogue étatique[2].
L'enquête de la Commission internationale contre l’impunité (CICIG) prouva que Rosenberg avait orchestré sa propre mort dans le but de déstabiliser le gouvernement. L’enquête a également démontré l’existence de liens entre les milieux d'affaires et le crime organisé[3].
Scandale de corruption
Le , il est arrêté pour corruption dans le cadre d'un scandale lié à des contrats d'achats de bus lors de sa réforme des transports publics[4].
Références
- Source : dépêche « Poll shows Guatemalan presidential candidates in close race » (Associated Press), publiée le 31 août 2007 sur IHT.com.
- Le Monde.fr, Guatemala : "Si vous entendez ce message, c'est que j'ai été assassiné"
- « Guatemala, le pays où la droite est reine », (consulté le )
- Le Figaro.fr avec Reuters, « Guatemala: un ancien président arrêté pour corruption », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).