Amar Tou

Amar Tou, né le à MSirda Fouaga, près de Tlemcen, en Algérie, est un homme politique algérien, et ancien ministre algérien des Transports.

Amar Tou
Fonction
Ministre algérien de la Santé
-
Mourad Redjimi (d)
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
عمار تو
Nationalité
Activité

Biographie

Cet économiste de formation (docteur en sciences économiques) a rapidement monté les échelons en politique. Il fut élu député dès 1987 dans son fief de Sidi-Bel-Abbès devenant en même temps président de la commission économique. Également ancien enseignant (non permanent) en économie à l'université Djillali Liabès à Sidi Bel Abbès. Ce membre du FLN fut également ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ministre des Postes et des Télécommunications, à la suite de la révolution des télécommunications dont Amar Tou est artisan, M. Bouteflika lui confie le secteur de la santé pour la réforme hospitalière,il réussit à réorganiser l'organigramme institutionnel national des centres hospitaliers en prônant une politique réformiste approfondie mais assez contestée par les professionnels de santé, il sera finalement nommé ministre des transports où il émerge avec son travail remarquable dans les projets de réalisation des voies ferrées (train et tramway).

Il a, lors des élections législatives en 2007, conduit la liste FLN pour Oran bien que contesté par certains militants et cadres de son parti pour Oran notamment le colonel Abid qui se voyait surpris d'être en 3e position sur la liste FLN d'Oran. Quoi qu'il en soit, Amar Tou remporta le tiers des sièges à Oran. Les dernières élections législatives de la liste de FLN a pu dominer avec huit sièges sur huit dans la wilaya de Sidi Bel Abbès, cette fois-ci, classé tête de liste, en effet, grâce à ses réalisations au cours de ses différentes fonctions ministérielles, a été en mesure d'améliorer l'image de sa wilaya.

Le , il dans le contexte des manifestations de 2019 en Algérie, il est renvoyé devant la Cour suprême[1]. Le , il est placé sous contrôle judiciaire[2].

Le 16 mars 2020, la Cour suprême a statué pour un « NON-LIEU » en sa faveur. Le procureur a fait appel, mais la chambre d’accusation a confirmé le verdict du juge[3].

Mandats

Notes et références

Bibliographie

  • La Convertibilité commerciale du dinar (1991)
  • Le Swap (1991)
  • La Topographie d'une urgence (1996)
  • Équilibre budgétaire/progrès social (1997)
  • Le Scénario (1997)
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