Amarante réfléchie

Description

Plante annuelle de 20 à 90 cm de hauteur. Les tiges et rameaux sont poilus. La tige est souvent rougeâtre. Feuilles vert clair, au limbe ovale ou en losange, alternes, longuement pétiolées en bas de la plante. Les pétioles se raccourcissent vers le sommet. Fleurs minuscules toujours vertes en épis denses et courts presque sans feuilles. Bractéoles rigides et pointues. Racine pivotante développée. Les fruits sont ovoïdes, plus longs que le calice persistant et renferment des petites graines noires et luisantes.

Caractéristiques

  • Organes reproducteurs
  • Graine
  • Habitat et répartition
    • Habitat type : friches annuelles, nitrophiles, thermophiles
    • Aire de répartition : cosmopolite

Utilisations

Les feuilles et les tiges de cette plante sont consommées comme un légume dans différents endroits du monde. Les graines peuvent être grillées légèrement, puis moulues et mélangées à de la farine pour en faire des bouillies, des galettes ou du pain[3].

Aucune espèce du genre Amaranthus n'est connue pour être toxique à faible dose, mais les feuilles contiennent de l'acide oxalique et peuvent contenir des nitrates si elles sont cultivées dans des sols riches en nitrates. L'eau de cuisson ne doit pas être consommée après usage, mais peut être utilisée comme engrais.

A. retroflexus a été utilisée pour une multitude de fins alimentaires et médicinales par de nombreux groupes amérindiens.

Thoran

Elle est également utilisée dans l'état indien du Kerala pour préparer un plat populaire connu sous le nom de Thoran en combinant les feuilles finement découpées avec de la noix de coco râpée, des piments, de l'ail, du curcuma. Les graines sont comestibles crues ou grillées, et peuvent être broyées en farine et utilisés pour le pain, les céréales ou en tant qu'agent épaississant.

On appelle aussi cette plante "l'herbe à cochons" car on peut l'utiliser en fourrage pour cochons mais à faible dose et non quotidiennement en raison des problèmes qu'elle peut causer aux reins. Toutefois, en faible quantité, ce fourrage a un apport nutritionnel exceptionnel[4].

Notes et références

  1. (en) Angiosperm Phylogeny Group, « An update of the Angiosperm Phylogeny Group classification for the orders and families of flowering plants: APG III », Botanical Journal of the Linnean Society, Wiley-Blackwell, Linnean Society of London et OUP, vol. 161, no 2, , p. 105–121 (ISSN 0024-4074 et 1095-8339, DOI 10.1111/J.1095-8339.2009.00996.X)
  2. (en) Arthur Cronquist, An Integrated System of Classification of Flowering Plants, New York, Columbia University Press, (ISBN 0-231-03880-1, OCLC 1136076363, lire en ligne)
  3. François Couplan, Aimez vos plantes invasives. Mangez-les !, éditions Quæ, , p. 37
  4. Watt, John Mitchell; Breyer-Brandwijk, Maria Gerdina: The Medicinal and Poisonous Plants of Southern and Eastern Africa 2nd ed Pub. E & S Livingstone 1962

Liens externes

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