Amaras

Amaras a été fondé au IV^e siècle. Mesrop Machtots, inventeur de l'alphabet arménien (405) y crée la première école. Le lieu est détruit puis réédifié de nombreuses fois ; les bâtiments actuels datent des XVII^e et XIX^e siècles, le monastère connaissant alors un renouveau culturel.

À la suite de la deuxième guerre du Haut-Karabagh en 2020, qui voit l'armée azerbaïdjanaise reconquérir une partie de la région de Martouni, le monastère demeure dans la zone sous le contrôle du Haut-Karabagh[2].

Architecture

Le complexe monastique est composé d'une enceinte de forme rectangulaire. On y entre par une cour domestique, bordée par une étable et une écurie, puis on pénètre dans la cour principale, qui comprend à sa gauche la maison de l'archiprêtre et au centre l'église principale datant de 1858. C'est une basilique à trois nefs. Le trésor du site réside dans le caveau de saint Grigoris, seul rescapé des destructions successives qu'a connues Amaras. Il remonte à l'an 489, et c'est le plus ancien et le mieux conservé d'Arménie.

Notes et références

Pour le statut international du Haut-Karabagh, cf. l'article « Haut-Karabagh ».
« Le monastère d’Amaras (Haut-Karabagh) dans la région de Martouni resterait en zone arménienne », sur Nouvelles d'Arménie Magazine, 20 novembre 2020

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[Statut-1] Pour le statut international du Haut-Karabagh, cf. l'article « Haut-Karabagh ».

[2] « Le monastère d’Amaras (Haut-Karabagh) dans la région de Martouni resterait en zone arménienne », sur Nouvelles d'Arménie Magazine, 20 novembre 2020