Ambassade de France au Yémen
L'ambassade de France au Yémen est la représentation diplomatique de la République française auprès de la République du Yémen. Elle est située à Sanaa, la capitale du pays, et son ambassadeur est, depuis 2016, Christian Testot.
Ambassade de France au Yémen | |
France |
|
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Lieu | Off Khartoum street, Corner streets 2/21 Sanaa |
Coordonnées | 15° 20′ 14″ nord, 44° 12′ 02″ est |
Ambassadeur | Christian Testot |
Nomination | |
Site web | http://www.ambafrance-ye.org/ |
Voir aussi : Ambassade du Yémen en France | |
Ambassade
L'ambassade est située à Sanaa (actuellement fermée[1]). Elle accueille aussi une section consulaire.
Histoire
Avant la réunification du Yémen, celui-ci était divisé en deux États :
- la République démocratique populaire du Yémen (Yémen du Sud),
- la République arabe du Yémen (Yémen du Nord).
La France disposait donc de deux ambassades distinctes :
- celle qui occupait les locaux de l'actuelle ambassade constituait alors la représentation diplomatique auprès de République arabe du Yémen.
- une ambassade auprès de la République démocratique populaire du Yémen était installé à Aden, capitale du pays.
Ambassadeurs
Listes des ambassadeurs ayant occupé les locaux à Sanaa.
Relations diplomatiques
Le Yémen du Nord est indépendant depuis 1918 sous le nom de Royaume mutawakkilite du Yémen. Le régime renversé en 1962 est remplacé par la République arabe du Yémen.
La réunification est déclarée le , et Sanaa devint la capitale unique, l'ambassade auprès du régime nord-yéménite abrite donc désormais la représentation française auprès de l'État unifié.
En raison de l'implantation de l'AQPA (Al-Qaïda dans la péninsule arabique), le risque d'assassinat ou d'enlèvement de ressortissants français est très élevé. De nombreux actes de piraterie sont aussi à déplorer envers les navires de commerce et de plaisance évoluant dans le golfe d'Aden. Plus de deux cents étrangers ont été enlevés durant les quinze dernières années, huit étrangers sont toujours détenus en 2016. Un Allemand a été tué en , un cadre des Nations unies a été enlevé par les mêmes assassins, deux Biélorusses ont été tués en , deux diplomates allemands ont été tués et un diplomate japonais blessé en , un Allemand et deux Britanniques ont été enlevés en , un Allemand et un Français ont été grièvement blessés et un Français tué en par un commando djihadiste.
En , les ambassades occidentales ont fermé leurs portes pendant deux semaines en raison des menaces dirigées contre elles. Une ressortissante française a été enlevée en et est toujours, en 2016, en captivité. Le , le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, déclare la fermeture de l'ambassade de France à Sanaa pour une durée indéterminée[4]. L'ambassadeur de France, après deux mois à Paris afin de préparer le dispositif, s'installe à Djeddah, en Arabie saoudite, avec son équipe[5], puis à Riyad dès .
Consulat
Circonscriptions électorales
Depuis la loi du [7] réformant la représentation des Français établis hors de France avec la mise en place de Conseils consulaires au sein des missions diplomatiques, les ressortissants français d'une circonscription recouvrant une partie de l'Arabie saoudite (circonscription consulaire de Djeddah) et le Yémen élisent pour six ans trois conseillers consulaires. Ces derniers ont trois rôles :
- ils sont des élus de proximité pour les Français de l'étranger ;
- ils appartiennent à l'une des quinze circonscriptions qui élisent en leur sein les membres de l'Assemblée des Français de l'étranger ;
- ils intègrent le collège électoral qui élit les sénateurs représentant les Français établis hors de France.
Pour l'élection à l'Assemblée des Français de l'étranger, le Yémen appartenait jusqu'en 2014 à la circonscription électorale d'Abou Dabi[8], comprenant aussi l'Arabie saoudite, le Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar, et pourvoyant trois sièges. Le Yémen appartient désormais à la circonscription électorale « Asie centrale et Moyen-Orient » dont le chef-lieu est Dubaï et qui désigne quatre de ses 23 conseillers consulaires pour siéger parmi les 90 membres de l'Assemblée des Français de l'étranger[9].
Pour l'élection des députés des Français de l’étranger, le Yémen dépend de la 10e circonscription.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Nommé en 1989 en République arabe du Yémen, devenue l'année suivante République du Yémen avec la réunification.
Références
- Ministère international, « Yemen- Dernière Minute », sur France Diplomatie :: Ministère des Affaires étrangères et du Développement international (consulté le )
- Décret du 4 septembre 2014, JORF du 6 septembre 2014.
- Décret du 26 juillet 2016, JORF no 174 du 28 juillet 2016, texte no 57, NOR MAEA1617321D.
- La sécurité au Yemen, sur le site du ministère des affaires étrangères.
- Les confidences des ambassadeurs français, Camille Neveux et Eléonore Payro, Le Journal du dimanche, 24 août 2015.
- Population française inscrite au registre mondial (auprès des postes consulaires) au 31/12/2016.
- Loi no 2013-659 du 22 juillet 2013 relative à la représentation des Français établis hors de France sur Légifrance.
- Décret no 2005-552 du 24 mai 2005.
- Élections 2014 - découpage mondial par circonscription AFE, sur le site du ministère des Affaires étrangères.
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