Amina Mama

Amina Mama (née le ) est une écrivaine, féministe et académicienne britanno-nigériane. Ses travaux portent sur le post-colonialisme, le militarisme et les études de genre. Elle a vécu en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord. Elle est professeure d’université en Californie. Elle est également impliquée dans plusieurs organisations, dont le Global Fund for Women (en) et l'Institut de recherche des Nations unies pour le développement social[1].

Amina Mama
Fonction
Prince Claus Chair (d)
-
Biographie
Naissance
Nationalités
Formation
Université de St Andrews (licence (en)) (jusqu'en )
London School of Economics (maîtrise) (jusqu'en )
Birkbeck College (doctorat) (jusqu'en )
Activités
Universitaire, écrivaine
Conjoint
Autres informations
A travaillé pour
Mills College (depuis ), université du Cap (-), Institut international d'études sociales (en) (-), université de Californie à Davis
Influencée par

Amina Mama est impliquée dans l'édition de plusieurs revues académiques, dont Meridians et Signs (en)[2],[3].[réf. souhaitée]

Biographie

Amina Mama naît dans le nord du Nigeria[4] en 1958. Son père est nigérian et sa mère anglaise[5]. Elle grandit à Kaduna. Plusieurs membres de sa famille sont impliqués dans le développement d'un système d'éducation local post-colonial[6].

En 1966, Amina Mama quitte sa communauté en raison de mouvements anti-musulmans[7].

Amina Mama poursuit des études à l'université de St Andrews, en Écosse. Elle y obtient un diplôme en psychologie en 1980, suivi d'un master en psychologie sociale réalisé à la London School of Economics en 1981, et un doctorat en psychologie du travail et des organisations du Birkbeck College en 1987. Sa thèse doctorale s'intitule Race and Subjectivity: A Study of Black Women[1]. Certains de ses premiers travaux comparent les situations de femmes britanniques et nigérianes[8].

En 1992, Amina Mama épouse Nuruddin Farah[9]. Le couple a deux enfants[10].

Elle s'installe aux Pays-Bas, puis retourne au Nigeria, où des troubles sociaux sont encore présents[11] et l'amènent à quitter le pays pour l'Afrique du Sud, où elle est nommée professeure à l'université du Cap (UCT) en . Elle y travaille durant dix ans, devient directrice de l'African Gender Institute (en) (AGI) et aide à y fonder le périodique Feminist Africa[11].

En 2008, Amina Mama accepte un poste au Mills College à Oakland (Californie), États-Unis[12],[1],[13]. Elle est également directrice d'études associée à l'université de Californie à Davis[14].

Œuvre

L'un de ses ouvrages les plus connus est Beyond the Masks: Race, Gender and Subjectivity. Elle est également impliquée dans l'industrie filmique. En 2010, elle co-produit le film The Witches of Gambaga[15],[16].

  • (en) The Hidden Struggle: Statutory and Voluntary Sector Responses to Violence Against Black Women in the Home. Runnymede, 1989; republished by Whiting and Birch, 1996. (ISBN 9781861770059)
  • (en) Black Women and the Police: A Place Where the Law is Not Upheld, in Inside Babylon: The Caribbean Diaspora in Britain, ed. Winston James and Clive Harris. London: Verso, 1993. (ISBN 9780860914716).
  • (en) Beyond the Masks: Race, Gender, and Subjectivity. New York: Routledge, 1995. (ISBN 9780415035446).
  • (en) National Machinery for Women in Africa: Towards an analysis. Third World Network, 2000. (ISBN 9789988602017).
  • (en) "Is It Ethical to Study Africa? Preliminary Thoughts on Scholarship and Freedom". African Studies Review 50 (1), April 2007.

Notes et références

  1. (en) « Amina Mama », Mills College, (lire en ligne)
  2. (en) « Indiana University Press - IU Press Journals », sur Indiana University Press
  3. (en) « Masthead », Signs: Journal of Women in Culture and Society, (lire en ligne)
  4. (en) « One-way ticket just isn't an option », Times Higher Education, (lire en ligne)
  5. (en) Amina Mama, Beyond the Masks : Race, Gender and Subjectivity, Routledge, (ISBN 0-415-03544-9, lire en ligne), p. 79
  6. (en) Elaine Salo, « Talking about Feminism in Africa », African Feminisms I, no 50,
  7. (en) « Amina Mama », The Women's Building', (lire en ligne)
  8. Voir la préface de l'éditeur dans (en)"Black Women, the Economic Crisis, and the British State", réimprimé dans Modern Feminisms (1992), ed. Maggie Humm, p. 150.
  9. (en)"Farah, Nuruddin", Encyclopedia.com.
  10. (en) Dinitia Smith, « A Somali Author as Guide to a Dantean Inferno », The New York Times, (lire en ligne)
  11. (en)Karen MacGregor, "One-way ticket just isn't an option", Times Higher Education, 13 January 2006. Accessed 16 November 2012.
  12. (en)Andrea Wolf, "Scholar describes issues facing African women", Contra Costa Times, 22 May 2008.
  13. (en) Quynh Tran, « Feminist Scholar Teams with U.S. Congresswoman Lee to Teach Real Politics at Mills College », Mills College, (lire en ligne)
  14. (en)"Amina Mama" on SSRC (Social Science Research Council), accessed 24 October 2012.
  15. Interview de Yaba Badoe par Paul Boakye: (en)"Women in Film: Yaba Badoe on The Witches of Gambaga", Colorful Times, 1 October 2010.
  16. (en)"The Witches of Gambaga: About", accessed 24 October 2010.

Liens externes

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