Amnátos

Amnátos (en grec moderne : Αμνάτος) est une localité grecque de la municipalité de Réthymnon en Crète[2].

Amnátos
Administration
Pays Grèce
Périphérie Crète
District régional Réthymnon
Dème Réthymnon
Démographie
Population 222 hab. (2001[1])
Géographie
Coordonnées 35° 19′ 58″ nord, 24° 37′ 02″ est
Altitude 340 m
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grèce
Amnátos
Géolocalisation sur la carte : Grèce
Amnátos
Géolocalisation sur la carte : Crète
Amnátos

    Géographie, origines du nom, histoire

    Situé sur les contreforts nord-est du Gargano, à 17 km au sud de Réthymnon, sur la route d'Arkádi, à une altitude de 320 m le village offre des vues remarquables sur la mer de Crète au nord et sur le mont Psiloreitis[3].

    L'endroit semble avoir été habité depuis l'Antiquité et l'on croit que le nom Amnátos a une origine minoenne[4]. L'étymologie du toponyme vient probablement du mot « amnion » qui veut dire le vaisseau pour le sang des animaux sacrifiés. L'ancienne ville d’Amnátos était plus dans la montagne, à Perissakia. On y a retrouvé des poteries et des restes de fours anciens, et de très nombreux fragments de poteries probablement à destination des pèlerins vers l’ancienne Eleftherna. Cependant il existe peu d’information connue sur la période préhistorique d’Amnátos.

    Le recensement vénitien Fr. Barozzi en 1577 le nomme Amnato. En 1881 il a été le centre de la municipalité d’Amnátos. En 1900 le village appartenait à la municipalité d’Arkádi. Pendant la période ottomane la plupart de sa population était des Turcs, même après la révolution de 1821. Le minaret de la mosquée dominait le village encore en 1834.

    Monuments et bâtiments importants

    Buste de Ch. Daskalaki

    Parmi des nombreuses maisons vénitiennes dans le village domine la maison de la famille Sagouinatsou, avec une porte impressionnante avec un blason et une inscription : INITIUM SAPIENTE TIMOR DOMINI (= début de la sagesse la peur du Seigneur[5].

    Sur la place du village se trouve le buste en marbre de la légendaire Chariklia épouse de Michael Daskalakis. Ses trois fils ont été tués pendant la révolte crétoise de 1866-1869. Elle a quant à elle combattu dans le monastère assiégé d'Arkádi.

    Il y a aussi un musée folklorique, dépendant de l'Association culturelle locale, et un musée municipal d’histoire de l'éducation grecque.

    L’église du village est dédiée à Marie Source-de-Vie (en).

    Références

    1. (el) (en) « Résultats du recensement de la population en 2001 », 793 ko [PDF]
    2. « Les villages traditionnels les plus propres de Rethymnon, Chromonastiri. », Comité départemental de Promotion Touristique de Réthymnon (consulté le )
    3. Réthymnon, Guide d'agrotourisme et d'activités alternatives, Greek National Tourism Organisation, 14,15
    4. Papyrus Larousse Britannica, Athens, 1996, v.7
    5. « The rewarded settlements in Rethymno, Monuments Vénitiens de Amnatos 2005 », Tourism Promotion Committee of Rethymno Prefecture (consulté le )
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