Amnésie post-traumatique
L'amnésie post-traumatique s'observe parfois à la suite d'un choc à la tête, mais aussi à la suite d'un choc émotionnel important. Elle se caractérise par un état confusionnel après l'incident, une amnésie rétrograde qui est souvent liée à un mauvais décodage des informations et quelquefois une amnésie antérograde affectant les souvenirs les plus récents et moins consolidés.
C'est l'un des différents syndromes de stress post-traumatique existants[1].
Dans les traumatisme accidentels (choc, chirurgie), l'amnésie rétrograde organique est due à des lésions du cerveau (lobes temporaux et frontaux). Dans les traumatismes psychogènes, l'amnésie, dite parfois amnésie dissociative, est due à une inactivation de ces mêmes zones, selon des études de neuro-imagerie convergentes[2].
Références
- Jarzombek Marc, « L'onde traumatique », Les cahiers de médiologie, 2002/1 (N° 13), p. 217-226. DOI : 10.3917/cdm.013.0217. consulter
- Gérard Lopez, Marianne Kedia, Johan Vanderlinden, Isabelle Saillot, Dissociation et mémoire traumatique, Éditeur Dunod, 2012, p. 206
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