Anadarko
Anadarko était une compagnie pétrolière américaine. Elle a été rachetée par Occidental petroleum en 2019.
Pour la ville de l’Oklahoma, voir Anadarko (Oklahoma).
Anadarko | |
Création | 1959 |
---|---|
Forme juridique | Société anonyme avec appel public à l'épargne |
Action | New York Stock Exchange (APC) |
Siège social | The Woodlands États-Unis |
Direction | R. A. Walker |
Activité | Industrie pétrolière |
Produits | Pétrole |
Effectif | 6 100 |
Site web | www.anadarko.com/ |
Chiffre d'affaires | 13,97 milliards de dollars (2011) |
Histoire
Classée 345 au Fortune 500 en 2004, la compagnie a annoncé en la fusion avec Kerr-McGee, autre producteur américain, qui devrait accroître sa taille d'environ 50 %.
En 2014, Anadarko, sous la menace de poursuites judiciaires, accepte de payer 5,15 milliards de dollars, dont 4,4 milliards pour décontaminer des sites pollués que sa filiale Kerr-McGee avait abandonnés et tenté de dissimuler à travers une réorganisation frauduleuse. En effet, Kerr-McGee avait transmis ses milliards de dettes environnementales à la société Tronox, qui avait fini par faire faillite en 2009. Dans le même temps, Kerr-McGee, débarrassée de ses obligations en matière de décontamination, a été rachetée par Anadarko pour 18 milliards de dollars[1].
En , Anadarko annonce la vente de ses activités dans le bassin d'Eagleford situé au sud du Texas à une coentreprise entre Sanchez Energy et Blackstone pour 2,3 milliards de dollars[2].
En , Anadarko annonce la vente de ses activités dans les pipelines et dans le stockage de pétrole pour 4 milliards de dollars à Western Gas Partners[3].
En , EDF signe un accord d’achat de 1,2 million de tonnes de gaz extrait par Anadarko au Mozambique[4].
Le 12 avril 2019, après une première offre de la part d'Occidental, Anadarko reçoit une offre d'acquisition de la part de Chevron, la deuxième compagnie pétrolière des États-Unis, pour 33 milliards de dollars[5]. Le même mois, Occidental Petroleum renchérit sur Anadarko avec une offre de 38 milliards de dollars[6], avant de remporter cette acquisition, il est cependant contraint de vendre les activités d'Anadarko en Afrique à Total[7],[8].
Activité
C'est un producteur pur, qui gère l'exploitation de gisements, mais pas le raffinage. Aux États-Unis, la compagnie exploite des gisements dans des régions matures, et a réussi à revitaliser la production de certains d'entre eux via des techniques de récupération assistée. À l'étranger, la compagnie a des activités « exploration et production » principalement en Chine, au Kazakhstan, en Algérie et en Australie.
Données financières
Année | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 |
---|---|---|---|---|
Chiffre d'affaires | 3,860 | 5,122 | 6,067 | 7,101 |
Résultat brut d'exploitation | 2,546 | 3,505 | 4,328 | 5,358 |
Résultat net | 0,825 | 1,287 | 1,601 | 2,466 |
Dette | 5,471 | 5,058 | 3,840 | 3,677 |
Notes et références
- « Un pétrolier paiera 5 milliards de dollars pour avoir pollué « durant presque un siècle » », sur Le Monde,
- Anadarko Petroleum to sell Texas assets for $2.3 billion, Reuters, 12 janvier 2017
- « Anadarko to sell pipeline, storage assets for $4 billion », sur Reuters,
- « Pleins feux sur le gaz naturel liquéfié au Mozambique », Le Monde, (lire en ligne)
- « Pétrole : Chevron rachète Anadarko pour 33 milliards de dollars », sur www.lefigaro.fr, (consulté le )
- Jennifer Hiller, « Occidental offers $38 billion for Anadarko, topping Chevron », sur Reuters,
- Humeyra Pamuk, « Total CEO says planned buy of Anadarko's Africa assets 'perfectly fitting' », sur Reuters,
- Jean-Claude Bourbon, « Anadarko, le coup gagnant de Total en Afrique », sur La Croix,
- OpesC
- Portail des entreprises
- Portail des énergies fossiles