Andante spianato et Grande Polonaise brillante
La Grande Polonaise brillante pour piano, en mi bémol majeur, op. 22, précédée d’un Andante spianato en sol majeur a été composée par Frédéric Chopin entre 1830 et 1836. Elle a été publiée en 1836 et est dédiée à l’une de ses élèves, la baronne Sarah Frances d’Est[1].
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Andante spianato et Grande Polonaise brillante, op. 22 | |
par Debbie Hu | |
Composition et création
La Grande Polonaise brillante a été jouée pour la première fois par Chopin lui-même le à Paris, dans la salle du conservatoire, lors d’un concert de François-Antoine Habeneck, soirée de clôture de la Société des concerts du Conservatoire[2]. Fortement inspiré par l'esprit de l'opéra italien, cette composition s'éloigne de la traditionnelle polonaise. Elle revêt les accents héroïques, voire révolutionnaires, d'un peuple en lutte, celui de Chopin, à l'heure où l'insurrection polonaise vient d'éclater. Les deux mouvements se font le témoins de la double personnalité du compositeur, tour à tour rêveuse et passionnée.
Andante spianato
Cette pièce est utilisée comme introduction du morceau La Soledad de Pink Martini (également reprise par Florent Pagny dans son album Baryton. Gracias a la vida.
Grande Polonaise brillante
Cette pièce est entendue dans le générique de fin du film Le Pianiste (2002).
Discographie
- Chopin : Concerto n°2 pour piano et orchestre en fa mineur, Op. 21 ; Andante spianato et grande polonaise brillante pour piano et orchestre, Op. 22 ; Krakowiak, grand rondo de concert en fa majeur, Op. 14 - Orchestre de l'Opéra de Vienne, dir. Hans Swarowsky et Jean-Marie Auberson, piano Manahem Pressler ; Orchestre de la Résidence de La Haye, dir. Willem van Otterloo, piano Nikita Magaloff (CLA-CD 119 ; Les Genies du Classique)
Notes et références
- Frédéric Chopin, Tadeusz A. Zielinski, Fayard (1995), p. 464
- Frédéric Chopin, Tadeusz A. Zielinski, Fayard (1995), pp. 418-419
Liens externes
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