André Chennevière
André Chennevière, né à Paris le , mort à Paris le , est un écrivain, traducteur et critique littéraire français.
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(à 35 ans) Paris |
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Biographie
Fils de l'écrivain Georges Chennevière, il suit les traces de son père pour lequel il a une grande admiration[1]. Il suit des cours de théâtre au Vieux Colombier, s'intéresse à la peinture, part deux ans aux États-Unis (1930-1931) et se marie en 1931 avec Suzanne Montigny, professeure d'anglais. À leur retour en France ils publient des traductions d'œuvres américaines dans Europe, et Regards. André Chennevière adhère alors au Parti communiste. Membre de l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires, il participe à la création d'un groupe de théâtre « Travail ». En 1937 il entre à la rédaction de L'Humanité, où il assure la rubrique « Les lettres et les arts » jusqu'à la guerre. Mobilisé en 1939, il survit difficilement durant l'Occupation comme enseignant dans un centre d'apprentissage. Résistant dans les réseaux du NAP (noyautage des administrations publiques), chargé de reprendre avec un groupe de journalistes l'agence de presse Havas, il est abattu par un soldat allemand devant la gare de l'Est lors de la Libération de Paris le [2].
Après sa mort sont publiés, préfacés par Georges Duhamel ses Poèmes, 1940-1944. Ils prennent place dans un recueil publié en 1946 aux Éditions de Minuit, Cinq poètes assassinés : Saint-Pol-Roux, Max Jacob, Robert Desnos, Benjamin Fondane, André Chennevière.
Notes et références
- Nicole Racine, notice "André Chennevière", Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Éditions de l'Atelier.
- L'Humanité, 3 janvier 2019, article de Joseph Andras, « Poètes dans la cité 7/8 André Chennevière »
Lien externe
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