André Favory

André Favory, né le à Paris 10e[2], ville où il est mort le , est un peintre et illustrateur français.

André Favory
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Formation
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 3141-3144, 4 pièces, -)[1]

Biographie

Le Repos du modèle (1924), Paris, musée national d'Art moderne.

Élève de l'Académie Julian, et fortement influencé par Paul Cézanne, Favory peint dans un style cubiste pendant les premières années de sa carrière[3].

En 1914, mobilisé, il part pour la Première Guerre mondiale. Lorsqu'il expose de nouveau en 1919, l'expérience des tranchées a profondément modifié sa conception de l'art. Il s'éloigne alors du mouvement cubiste, qu'il juge trop intellectuel, pour s'approcher davantage des aspects charnels de la nature et de la vie.

Il fait de fréquents voyages en Belgique pour étudier l'œuvre de Rubens, qui exerce dès lors sur lui une influence déterminante.

Devenu un maître de la couleur et du mouvement, Favory peint désormais des paysages aux tons chauds, des nus voluptueux et des portraits féminins très sensuels. Il expose régulièrement dans les grands Salons (Salon d'automne en 1921-1923, Salon des Tuileries en 1923-1924, etc.). Pendant les années 1920, les œuvres de Favory sont exposées dans de nombreuses galeries à Paris et à Bruxelles, ainsi qu'à Londres, Amsterdam, New York et Tokyo. Pour des critiques aussi influents que Louis Vauxcelles, il est un artiste majeur de sa génération.

Il mène parallèlement une activité d'illustrateur, pour des ouvrages tels que Les Poèmes de l'humour triste de Jules Supervielle (1919), une réédition de L'Éducation sentimentale de Gustave Flaubert (1924), Ouvert la nuit de Paul Morand (1924), Le Jeu de la “Madame Malade” de Maurice Beaubourg (1926), ou encore Drogues et peintures, album d'art contemporain de François Quelvée (non daté).

Atteint d'une maladie grave et invalidante, il doit cesser de peindre au début des années 1930, et meurt en 1937.

Expositions

Œuvres dans les collections publiques

En France
En Suisse

Galerie


Autoportrait à la palette[4]


Élèves

Notes et références

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom FAVORY A. (consulté le )
  2. Archives de l'état civil de Paris en ligne, acte de naissance no 10/1569/1889. En mentions marginales, deux mariages : en 1920 avec Hélène Hermil, puis en 1933 avec Théodosie Tyczynski.
  3. (en-US) « André Favory | Galerie Marek & Sons », sur André Favory | Galerie Marek & Sons (consulté le )
  4. (en-US) « Accueil », sur André Favory - Galerie Marek & Sons (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Edmond Jaloux, André Favory. Étude critique, Paris, Gallimard, coll. « Les peintres français nouveaux » (no 27), .
  • Jacques Guenne, Portraits d'artistes : Th. Bosshard, André Favory, Marcel Gromaire, Ch. Guérin, Kisling, André Lhote, Matisse, Simon Lévy, Vlaminck, Éditions Marcel Seheur, coll. « Beaux-Arts », .
  • André Lhote, « André Favory (Galerie Druet) », NRF, no 209, , p. 300-303.
  • « André Favory, Drogues et Peintures », dans Album d'Art Contemporain, vol. 8, Chantereau, Parvillée Éditeur.
  • Philippe Virat, Le Peintre et illustrateur André Favory (1889 – 1937) dont le nom a été donné à l'une des voies de La Cadière d'Azur (Var), Publications du CIQ le Défends, .

Liens externes

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