André Frédéric Cournand
André Frédéric Cournand, né le à Paris 1er et mort le à Great Barrington dans le comté de Berkshire dans le Massachusetts, est un médecin et physiologiste français, naturalisé américain en 1941. Il reçoit le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1956 pour ses travaux sur le cathétérisme cardiaque.
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Naissance |
Paris 1er (France) |
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Décès |
Great Barrington (États-Unis) |
Nationalité | - franco-américaine |
Domaines | Cardiologie |
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Institutions |
Bellevue Hospital de NYU College of Physicians and Surgeons de l'université Columbia |
Diplôme | Faculté de médecine de Paris |
Renommé pour | Cathétérisme cardiaque |
Distinctions |
Prix Albert-Lasker (1949) Prix Nobel de physiologie ou médecine (1956) |
Biographie
Fils du chirurgien dentiste Jules Cournand (né en 1868) et de Marguerite Weber (née en 1873), André Frédéric Cournand fait des études de sciences que la Première Guerre mondiale interrompt[1]. Il entreprend en 1919 des études de médecine à la Faculté de médecine de Paris[1].
En 1925, il épouse en premières noces Germaine Schwob, dont il divorcera trois ans plus tard.
Il soutient sa thèse de médecine en 1930 sur la sclérose[1]. Le de la même année, il épouse en secondes noces Sibylle Blumer (1901-1959), fille du pianiste Fritz Blumer (1859-1934) et de la galeriste Jeanne Bucher (1872-1946).
André Frédéric Cournand part ensuite aux États-Unis pour travailler un an à l'université Columbia à New York sur la tuberculose[1], et il se voit offrir de poursuivre son travail sur la physiologie de la respiration avec Dickinson Richards au Bellevue Hospital de l'université de New York[1],[2],[3].
C'est à cette occasion qu'il expérimente pour la première fois le cathétérisme cardiaque, technique qu'il perfectionne par la suite avec l'utilisation des rayons X pour suivre l'introduction du cathéter dans la veine jusqu'au cœur[1],[2],[3]. Il retourne ensuite travailler à Columbia au College of Physicians and Surgeons en 1934 et y devient professeur de 1951 à 1963[1].
Distinctions
En 1949, il reçoit le prix Albert-Lasker pour la recherche médicale fondamentale et en 1956, il est corécipiendaire du prix Nobel de physiologie ou médecine avec Werner Forssmann et Dickinson Richards[4].
Notes et références
- Jacqueline Brossollet, « André Frédéric Cournand », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
- Collectif, « André Frédéric Cournand », sur Encyclopædia Britannica,
- « Columbia Magazine », sur www.columbia.edu (consulté le )
- « André F. Cournand - Biographical », sur www.nobelprize.org (consulté le )
Liens externes
- (en) Biographie sur le site de la fondation Nobel (le bandeau sur la page comprend plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par la personne lauréate — le Nobel Lecture — qui détaille ses apports)
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