André Ignace Mas
André Ignace Mas, né le à Perpignan (Pyrénées-Orientales), mort le à Perpignan (Pyrénées-Orientales), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
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André Ignace Mas | ||
Naissance | Perpignan (Pyrénées-Orientales) |
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Décès | (à 56 ans) Perpignan (Pyrénées-Orientales) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1781 – 1808 | |
Distinctions | Chevalier de l’Empire Officier de la Légion d’honneur |
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États de service
Il entre en service le , comme soldat au 38e régiment d’infanterie de ligne, et il se fait remarquer lors du siège de Genève en 1782. Il devient caporal le , sergent le , et il est congédié par ancienneté le .
Le , il est admis dans la Garde nationale soldée de Perpignan, et le , il passe lieutenant dans le 1er bataillon de volontaires des Pyrénées Orientales. Il fait les campagnes de cette année-là aux armées du Midi et de Rhin-et-Moselle. Il reçoit son brevet de capitaine adjudant-major au 6e bataillon de volontaires de la Drôme le , et celui de chef de bataillon le .
Par suite de l’amalgame du , il passe à la 11e demi-brigade d’infanterie légère, et le , à la Bataille de Kaiserslautern, encerclé par plusieurs escadrons ennemis qui le somment de se rendre, il parvient avec son bataillon à se faire un chemin à la baïonnette, et à rejoindre son régiment avec les 300 hommes qui lui restent. Lors du combat, il est atteint de 2 coups de sabre à la tête. Le , son régiment devenu 10e demi-brigade d’infanterie légère lors de la deuxième amalgame, il prend le commandement des tirailleurs lors de la bataille de Biberach le . Après les avoirs conduit à travers bois, jusqu’à la lisière où se trouve plusieurs bataillons ennemis, il les charge à la baïonnette, et met le plus grand désordre dans ses rangs. Il reçoit à cette occasion une balle qui lui traverse la cuisse gauche.
En l’an VI et en l’an VII, il fait les guerres aux armées d’Angleterre et du Danube. Le , il passe dans la 11e demi-brigade d’infanterie légère de nouvelle formation, avec laquelle il fait la campagne d’Italie, et il est nommé chef de brigade le de la 26e demi-brigade de ligne.
Le , il prend le commandement de la 3e demi-brigade d’infanterie légère, et il fait avec ce corps les guerres de l’an IX à 1807, en Italie. Du au , il commande la ville et le fort de Gavi en Ligurie, assiégés par les Austro-Sardes, et il défend vaillamment ces deux postes confiés à sa garde, contre des forces supérieures en nombre, malgré le manque de vivres et de munitions.
Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , officier de l’ordre le , et il est nommé électeur du département des Pyrénées-Orientales. Il est admis à la retraite le , et il est créé chevalier de l’Empire le .
Il meurt le , à Perpignan.
Dotation
- Le , donataire d’une rente de 500 francs sur le Monte Napoléone.
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 321.
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 3, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 199.
- Commandant G. Dumont, Bataillons de volontaires nationaux, (cadres et historiques), Paris, Lavauzelle, , p. 274.
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