André Lajoinie
André Lajoinie, né le à Chasteaux (Corrèze), est un homme politique français.
André Lajoinie | |
André Lajoinie en 1998. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (14 ans, 11 mois et 29 jours) |
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Circonscription | 3e de l'Allier (1978-1986 et 1988-1993) Allier (1986-1988) |
Législature | VIe, VIIe, VIIIe et IXe (Cinquième République) |
Groupe politique | Communiste |
Prédécesseur | Pierre Villon |
Successeur | Bernard Coulon |
– (5 ans et 17 jours) |
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Circonscription | 3e de l'Allier |
Législature | XIe (Cinquième République) |
Groupe politique | Communiste |
Prédécesseur | Bernard Coulon |
Successeur | Yves Simon |
Président du groupe communiste à l'Assemblée nationale | |
– | |
Prédécesseur | Robert Ballanger |
Successeur | Alain Bocquet |
Conseiller régional d'Auvergne | |
– | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Chasteaux (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Parti communiste français |
Profession | Agriculteur |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur |
Membre du Parti communiste français, il est notamment conseiller régional d’Auvergne, député de l'Allier et président du groupe communiste à l'Assemblée nationale. Soutenu par le PCF, il présente sa candidature à l'élection présidentielle en 1988, où il réunit 6,76 % des suffrages exprimés.
Biographie
Deuxième de quatre enfants, André Lajoinie grandit dans une famille paysanne modeste de Corrèze. Il subit l'influence de son père proche des radicaux-socialistes et d'un cousin sympathisant communiste[1].
Après l'obtention du certificat d'études, il doit, à regret, arrêter sa scolarité pour aider son père dans l'exploitation familiale[2].
En 1946, il adhère aux Jeunesses communistes et, deux ans plus tard, au Parti communiste français. En 1954, il devient permanent de la Fédération corrézienne des syndicats d’exploitants agricoles et en 1957, il est secrétaire fédéral du PCF, chargé de la propagande.
En 1963, à la demande de Gaston Plissonnier, il devient permanent du parti à Paris, dans la section agraire du comité central. Il est élu comme suppléant au Comité central en 1972 (titulaire en 1976), nommé secrétaire de la commission paysanne en 1973, élu suppléant au Bureau politique en 1976 (titulaire en 1979, responsable de la commission agricole) et au Secrétariat du Parti en 1982.
Après des tentatives d'implantation électorales non couronnées de succès en Corrèze, son département d'origine, c'est dans l'Allier qu'il est élu député en 1978, réélu en 1981, 1986 et 1988. Battu aux élections de 1993 par l'UDF Bernard Coulon, maire de Saint-Pourçain-sur-Sioule, il retrouve son siège de député lors de celles de 1997. Il préside le groupe communiste à l'Assemblée nationale de 1980 à 1993 et est nommé président de la commission de la production et des échanges en 1997[3].
Candidat à l'élection présidentielle française de 1988, il fait face à la candidature dissidente de Pierre Juquin. Il réunit 6,76 % des voix au premier tour[4].
André Lajoinie a été directeur de l'hebdomadaire La Terre et de la revue Économie et politique, la revue marxiste d'économie du PCF[5].
Détail des mandats et fonctions
- Député français pour l’Allier (1978-1993, puis 1997-2002)
- Président du groupe communiste à l’Assemblée nationale de 1981 à 1993
- Conseiller régional d’Auvergne de 1978 à 1988 et de 1992 à 1998
- Président de l’Association nationale des élus communistes et républicains (ANECR) (1994-?)[6]
Distinctions
Ouvrages
- L’agriculture dans les pays socialistes d’Europe (avec Jean Flavien, avant-propos de Gaston Plissonnier, avec la collaboration de D. Bresson, C. Chaval, M. Duplessis, P. Lespagnol et alii). Éditions sociales, Paris 1976.
- À cœur ouvert (entretiens d’André Lajoinie avec Roland Passevant). Éditions Messidor, Paris 1987.
- L’enjeu agricole et alimentaire (entretien d’André Lajoinie avec Gérard Le Puill et Fabien Raynaud). Éditions sociales, Paris 1989.
Notes et références
- Agnès Roche, « Lajoinie André, François », sur maitron.fr (consulté le ).
- « Sa famille n’avait en effet pas les moyens de lui payer des études plus poussées. Il en ressentit un sentiment d’injustice, élément que l’on peut sans doute citer comme l’un des facteurs ayant favorisé son engagement communiste. Il travailla alors en famille sur l’exploitation. » (cf. notice du Maitron)
- « André Lajoinie, président de la commission de la production », sur l'Humanité, (consulté le ).
- « Décision n° 88-56 PDR du 27 avril 1988 - Déclaration du 27 avril 1988, résultats du premier tour de scrutin », sur conseil-constitutionnel.fr.
- « La Terre s’ouvre un champ plus large », sur l'Humanité, (consulté le ).
- « André Lajoinie élu président de l'ANECR », sur l'Humanité, .
- « André Lajoinie fait chevalier de la Légion d'honneur », sur Libération, .
Liens externes
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