André Le Moal
Le jeune résistant André Le Moal est né le à Saint-Nazaire et est mort le à Nantes, fusillé, avec quinze autres personnes, au champ de tir du Bêle[1], dans le cadre des représailles après la mort de Karl Hotz.
Pour les personnes ayant le même patronyme, voir Le Moal.
Biographie
André Le Moal est arrêté le . Le motif de son arrestation n'est pas clairement établi. Il est soupçonné d'avoir participé à une rixe avec des soldats allemands (dans la liste des fusillés publiée le , c'est le motif retenu en ce qui le concerne : « Violences envers des soldats allemands », ainsi que pour Maurice Allano).
Son appartenance au Parti communiste n'est pas directement établie. Par contre, c'est le cas pour son père, sa mère et son unique frère. En outre, en perquisitionnant la maison familiale, des numéros de L'Humanité ont été découverts dans sa chambre par les Allemands[2].
Bien moins connu que Guy Môquet, il est le second plus jeune des otages exécutés.
Le , il est inhumé avec cinq autres otages dans le cimetière de Haute-Goulaine, au sud-est de Nantes[3].
Notes et références
- Fiche de l'Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé
- Dominique Bloyet, Presse-Océan.
- Étienne Gasche, 50 Otages, mémoire sensible, éditions du Petit Véhicule, Nantes, 1991, p. 175. Les autres otages sont enterrés à Basse-Goulaine et Saint-Julien-de-Concelles. Après la guerre, les familles ont eu la possibilité de transférer les restes là où elles le souhaitaient. Le service SGA du ministère de la Défense fixe sa dernière tombe au carré militaire du cimetière nantais « Chauvinière »
Liens externes
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