André Lenormand (peintre)

Resté autodidacte, pour incompatibilité d'humeur avec l'école (en général)[2]. Il est resté « à l'école huit jours ; le temps de se rendre compte qu'on y apprend tout excepté l'essentiel : le métier. Monsieur Ingres disait : la naïveté »[3].

Il devient dessinateur de presse en 1951 à Ouest-France et en sort en 1977. Il a couvert Deauville durant 27 ans[3].

En 1952, il obtient le Grand prix de la Fondation Rothschild de Londres.

En 1953, il obtient le Prix de la sélection de la Biennale de Menton.

En 1958, il découvre l'œuvre de Bissière et lui voue une admiration que sa propre peinture répercute[2].

De 1942 à 1973, il expose épisodiquement à Paris, au Salon de Société nationale des beaux-arts, dont il est Sociétaire[2].

Entre 1956 et 1967, il expose plus régulièrement de nouveau à Paris au Salon Comparaisons[2].

En 1968, Prix Pineau-Chaillou de la ville de Nantes.

En 1974, le Musée de Nantes lui consacre une exposition personnelle[2].

D'abord surréalisant, il se voue ensuite aux paysages de sa Bretagne natale, qu'il transpose : Ouessant, Saint-Guénolé, les côtes de granit rose. L'influence de Bissière le fait évoluer à l'abstraction, qu'il pratique en continuant à se laisser guider par le côté minéral des choses[2].

" Peindre, j'ai contracté ce mal à Paimboeuf, sur les bords de la Loire, cette large rivière sale, qui prend parfois, sous d'incroyables lumières, des airs de grande dame. Et je me demandais de quelles couleurs elle se parait, et d'où venait ce mystère" - Esquisse de LEN, catalogue exposition Musée des Beaux Arts- Nantes du 25 octobre au 26 novembre 1974.

• Thème et variations - 1^re et 2^e séries - 1973-1974
  
• Portraits
  

  25 ans de Grosses Têtes à Deauville- Caricatures et pensées de LEN
  

  Portraits- Jean Gabin- Gueule d'amour- Huile sur toile-1973
  

  Portrait: Huile sur toile

• Octobre-novembre 1974, le Musée des beaux-arts de Nantes consacre à André Lenormand une exposition importante, puisque 130 tableaux sont exposés[4] (voir également bibliographie).
• En 1994, il est l'invité d'honneur du salon organisé par Société lorientaise des beaux-arts.
• En 2007, il fait partie de l'hommage rétrospectif organisé par Société lorientaise des beaux-arts.

• Len, 25 ans de Grosses Têtes à Deauville, caricatures et pensées de LEN, documents réunis par J-P REYNS- Directeur de l'Office du tourisme de Deauville, 1953,
• André Lenormand et Musée des beaux-arts de Nantes, Len, un journaliste pas comme les autres : exposition, 25 octobre - 26 novembre 1974, Musée des beaux-arts de Nantes, 1974, 53 p., 23 cm
• Len, Le gotha nantais par l'image, JPN Éditions, 1979, 446 p.

• Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol. 8, éditions Gründ, janvier 1999, 13 440 (ISBN 978-2-7000-3010-5), p. 517
• Stéphane Pajot, « Qui se souvient de Len ? », Presse-Océan,‎ 16 avril 2008 (ISSN 1144-3596, lire en ligne)
• Stéphane Pajot, « Émile Boutin se souvient de Len », Presse-Océan,‎ 27 avril 2008 (ISSN 1144-3596, lire en ligne)
• Stéphane Pajot, « Le gotha nantais par l'image ! », Presse-Océan,‎ 16 août 2009 (ISSN 1144-3596, lire en ligne)
• Catalogue André Lenormand - exposition Musée des Beaux Arts - Ville de Nantes du 25 octobre au 26 novembre 1974

• Notices d'autorité :

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  • Système universitaire de documentation
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