Angelin Lovey

Angelin Maurice Lovey c.r.b., né le à Orsières en Valais et mort le , est un religieux suisse qui fut prévôt de la congrégation religieuse des chanoines du Grand-Saint-Bernard.

Angelin Lovey
Biographie
Naissance
à Orsières
Ordre religieux c.r.b.
Ordination sacerdotale
Décès
Abbé de l'Église catholique
Bénédiction abbatiale
Prévôt de la congrégation du Grand-Saint-Bernard

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Formation

Il est le fils de Casimir Lovey, agriculteur, et de son épouse, née Julie Idry. Il étudie au collège de la royale abbaye de Saint-Maurice.

Vœux religieux

Le , il fait sa profession simple, puis suit ses études philosophiques et théologiques à l'hospice du Grand-Saint-Bernard. Il prononce ses vœux solennels en 1935.

Prêtre

Il est ordonné prêtre à Sion le , et après avoir suivi un cours de formation médicale à Genève, il part dès l'automne suivant, avec son confrère Henri Nanchen, en mission au Yunnan, en Chine, à la frontière du Tibet. Il y rejoint les chanoines Pierre-Marie Melly, Paul Coquoz, frère Louis Duc et M. Robert Chappelet (partis en 1933), ainsi que les chanoines Cyrille Lattion, Maurice Tornay (futur bienheureux) et frère Nestor Rouiller (partis en 1936). Il exerce son activité missionnaire aux postes de Weisi, Tsé-Tchong[1], Lomelo et Patong.

Chassé de Chine par le régime communiste en été 1952, il se rend à Formose avec ses confrères missionnaires, mais il n'y reste que quelques mois.

Prévôt

Le , lors du chapitre de la congrégation, Angelin Lovey est élu prévôt. Le , alors qu'il est en mission au Yunnan, il apprend qu'il a été élu, et, le , le pape Pie XII confirme l'élection d'Angelin Lovey comme prévôt du Saint-Bernard en remplacement du prévôt Nestor Adam devenu évêque de Sion. C'est le que la bénédiction abbatiale a lieu[2].

Il promulgue les nouvelles constitutions et concourt à la création de la Confédération des chanoines réguliers de Saint-Augustin, en 1959.

Il assiste à toutes les sessions du concile Vatican II, de 1962 à 1965.

Il est également la cheville ouvrière de la cause de béatification de Maurice Tornay.

Atteint par la limite d'âge statutaire de 70 ans, il se retire en 1991. Le chapitre des chanoines du Grand-Saint-Bernard lui élit comme successeur le chanoine Benoît-Barthélémy Vouilloz en date du .

Il décède en 2000 et repose au cimetière de Martigny.

Bibliographie

  • André Bonet, Les chrétiens oubliés du Tibet, Presses de la Renaissance, 2006
  • Françoise Fauconnet-Buzelin, Les Martyrs oubliés du Tibet. Chronique d'une rencontre manquée (1855-1940), éd. du Cerf, coll. Petit Cerf, Paris, 2012, 656 pages

Notes et références

Articles connexes

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