Angliers (Québec)

Angliers est une ancienne municipalité de village de la province de Québec, dans la municipalité régionale de comté de Témiscamingue de la région administrative Abitibi-Témiscamingue[1]. Elle a été fusionnée avec Laverlochère le dans Laverlochère-Angliers.

Pour les articles homonymes, voir Angliers.

Angliers
Géographie
Pays
Province
Région administrative
Municipalité régionale
Municipalité
Superficie
298,21 km2
Coordonnées
47° 32′ 54″ N, 79° 14′ 22″ O
Démographie
Population
303 hab. ()
Densité
1 hab./km2 ()
Fonctionnement
Statut
Secteur (d) (depuis le )
Histoire
Fondation
Remplacé par
Dissolution
Identifiants
CGT
2485080

Géographie

Angliers est situé à la décharge du Lac des Quinze et du Lac Simard dans la Rivière-des-Quinze et le lac Témiscamingue, devenus un réservoir depuis la construction du barrage par la Commission de l'énergie hydroélectrique de l'Ontario au début du XXe siècle. Collectant les eaux du bassin supérieur de la rivière des Outaouais, de la rivière Kinojévis et du lac Opasatica, les deux lacs ont servi au flottage des millions de billes de bois récoltées par les compagnies forestières jusqu'à la cessation de cette pratique sur le lac Témiscamingue pour des raisons environnementales en 1976[2].

De ces opérations, demeurent le remorqueur TE Draper, le bâtiment servant au dépôt de matériel et le terminal de la ligne du Canadien Pacifique entre la municipalité de Témiskaming-Sud et Angliers (1923). Le TE Draper, qui a fonctionné de 1929 à 1972, a été tiré au sec pour devenir un attrait touristique et inscrit au patrimoine des biens culturels du Québec depuis 1979.

Le barrage a été entièrement rénové entre 2013 et 2018[3].

Histoire

Les premiers colons sont arrivés au bord de la rivière des Quinze dès 1911. Le village est fondé sous le nom d'Angliers en 1919 par Sir Lomer Gouin , premier ministre du Québec de 1905 à 1920, en l'honneur de son ancêtre Mathurin Gouin, originaire d'Angliers (Vienne) France[4]. La paroisse d'Angliers est créée par la Mission St-Viateur en 1925 à côté du terminal du Canadien Pacifique, Le , le village d'Angliers est constitué en municipalité. Elle est une des premières à construire une école centrale pour réunir tous les élèves du village et des rangs en un seul lieu, anglophones et francophones. Elle ouvre ses portes en septembre 1947. En 1975, le bâtiment est devenu un édifice multifonctionnel englobant le bureau municipal, la caserne des pompiers, une salle communautaire, une bibliothèque, et des services religieux. Il est inscrit au Répertoire du patrimoine culturel du Québec[5].

Démographie
Évolution démographique
1991 1996 2001 2006 2011 2016
307306331308298303
(Sources : [6],[7])

Politique

La mairesse actuelle (2013) du village d'Angliers est Lyna Pine. Le premier maire a été Conrad Coulombe père de Paul Coulombe, celui-ci a été maire d'Angliers de 1982 à .

Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[8].

Angliers
Maires depuis 2001
Élection Maire Qualité Résultat
2001 Paul Coulombe Voir
2005 Voir
2009 Lyna Pine Voir
2013 Voir
2017 Élection annulée, fusion avec Laverlochère pour former Laverlochère-Angliers
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

Municipalités limitrophes

Sources

https://www.laverlochere-angliers.org/

Références
  1. Répertoire des municipalités : Village d'Angliers (Témiscamingue) sur le site des Affaires municipales, régions et occupation du territoire.
  2. « La fin du flottage », sur Histoire forestière de l'Outaouais (consulté le )
  3. Tanya Neveu, « Cinq ans plus tard, les travaux sont terminés sur le pont-barrage d'Angliers » (consulté le )
  4. Mémoires de la Société généalogique canadienne-française
  5. « L'École centrale d'Angliers inscrite au Répertoire du patrimoine culturel du Québec » (consulté le )
  6. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Angliers, VL » (consulté le )
  7. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Angliers, VL » (consulté le )
  8. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )

Voir aussi
  • Portail de l'Abitibi-Témiscamingue
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.