Anna Sewell
Anna Mary Sewell, plus connue sous le nom d'Anna Sewell, née le à Great Yarmouth dans le Norfolk en Angleterre, et morte le à Old Catton dans le même comté, est une écrivaine anglaise, principalement connue pour son unique roman, Black Beauty.
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Nom de naissance | Anna Mary Sewell |
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Naissance |
Great Yarmouth, Norfolk Angleterre |
Décès |
(à 58 ans) Old Catton, Norfolk Angleterre |
Activité principale |
Langue d’écriture | Anglais |
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Genres |
Œuvres principales
Biographie
Anna Mary Sewell naît le à Great Yarmouth, dans la région du Norfolk en Angleterre[1]. Ses parents sont Isaac Philip Sewell (1793-1879) et Mary Wright Sewell (1798-1884). Mary est un auteure de livres pour enfants. Anna a aussi un frère plus jeune, Philip Sewell.
Elle reçoit une éducation très riche et variée, mais ne fréquente pas l'école publique, recevant son éducation à la maison. Alors qu'elle a 12 ans, elle déménage avec sa famille à Stoke Newington, et y est inscrite à l'école publique. Elle glisse peu après sur la marche d'un escalier de son école, se blessant grièvement aux chevilles. Son père trouve un nouvel emploi à Brighton, sa famille estimant que les conditions climatiques sont défavorables à Stoke Newington, et que le changement de climat aidera Anna à guérir de sa blessure. Malgré cela, elle reçoit peu de traitements, et pour cette raison, n'est plus en mesure de marcher sans l'aide de béquilles. Rester debout plus de quelques secondes lui est difficile. Elle commence à se déplacer en attelage hippomobile et développe un amour des chevaux.
Cherchant à améliorer sa santé en Europe, Sewell rencontre plusieurs écrivains, artistes et philosophes durant ses voyages.
De santé fragile, elle met six ans à écrire son roman Black Beauty (1871-1877). Elle emménage à Old Catton, une ville d'Angleterre, en 1871. Sa santé se détériore toujours. Elle doit passer des jours entiers couchée dans son lit, et écrire devient pour elle un défi. N'étant presque plus capable de tenir une plume, elle demande à sa mère de l'aider, écrivant ses idées sur des bouts de papier, sa mère retranscrivant ensuite le texte.
Black Beauty sort finalement le , édité par Jarrolds. Le livre déclenche une controverse, puisqu'Anna Sewell ose dénoncer les mauvais traitements infligés aux chevaux d'Angleterre à l'époque.
Ce sera sa seule œuvre littéraire. Devenue trop faible, Anna Sewell meurt le , cinq mois après la publication de son livre[2]. Elle est inhumée le [3]. Elle repose près de Norwich.
Notes et références
- Gavin 2004, p. 12.
- Gavin 2004, p. 212.
- Gavin 2004, p. 213.
Annexes
Liens externes
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Bibliographie
- [Gavin 2004] (en) Adrienne E. Gavin, Dark Horse : A Life of Anna Sewell, Sutton Publishing, , 276 p. (ISBN 978-0-7509-2838-0)
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