Anne Augereau

En 1993, Anne Augereau soutient une thèse en préhistoire sous la direction de Marion Lichardus-Itten, à l'université Panthéon-Sorbonne (Paris I). Cette thèse est publiée en 2004, sous le titre L'industrie du silex du V^e au IV^e millénaire dans le sud-est du Bassin parisien : Rubané, Villeneuve-Saint-Germain, Cerny et groupe de Noyen[1].

Archéologue à l'INRAP, Anne Augereau a dirigé de nombreux chantiers de fouilles, notamment dans le sud-est du Bassin parisien. Elle s'intéresse aux techniques de production des outillages de silex, à la division du travail et à l’apprentissage[2].

En 2021, elle publie Femmes néolithiques : le genre dans les premières sociétés agricoles. Cet ouvrage est l'un des premiers à explorer les rapports de genre au Néolithique. Anne Augereau y analyse les rapports de genre à partir des traces matérielles. Elle montre que les conditions de vie des femmes et des hommes diffèrent, notamment sur le plan de la santé, des origines, de l’alimentation et des pratiques funéraires. Certains de ces éléments peuvent être interprétés comme les signes d'une subordination des femmes et d'une domination masculine.[3].

• L'industrie du silex du V^e au IV^e millénaire dans le sud-est du Bassin parisien : Rubané, Villeneuve-Saint-Germain, Cerny et groupe de Noyen, Paris, Éd. de la Maison des sciences de l'homme, 2004, 220 p.
• Le Néolithique, Arles, Actes Sud, 2018 (ISBN 978-2-330-09263-4)
• Femmes néolithiques : le genre dans les premières sociétés agricoles, Paris, CNRS, 2021, 302 p. (ISBN 978-2-271-13727-2)

• Culture rubanée
• Groupes du Néolithique en France

• Ressource relative à la recherche :
  • Persée
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  • Système universitaire de documentation

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