Anne Perrier

Anne Perrier est une écrivaine et poétesse vaudoise née à Lausanne en Suisse le et morte le à Saxon dans le canton du Valais dans le même pays.

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Anne Perrier
Anne Perrier en 1960.
Biographie
Naissance
Décès
(à 94 ans)
Saxon
Nom de naissance
Anne Perrier
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Distinctions

Biographie

Anne est née en à Lausanne d'une mère alsacienne et d'un père vaudois natif de Vienne[1].

Après avoir obtenu un baccalauréat classique, elle entreprend des études de lettres à l'issue desquelles Anne Perrier obtient en 1947 le Prix Folloppe, puis elle se marie la même année avec Jean Hutter, dont elle prend le nom.

Passionnée de musique, elle hésite un temps entre la vocation de compositrice et celle de poètesse. Elle est l'auteure de plusieurs recueils de poèmes.

Convertie au catholicisme sous l'influence de l'abbé Journet, fondateur à Fribourg en Suisse de la revue Nova et Vetera, elle y publie nombre de ses poèmes[1].

Elle décède le à Saxon (Valais) à l'âge de 94 ans[2].

Publications

  • Selon la nuit, Les Amis du livre, Lausanne, 1952
  • Pour un vitrai, Pierre Seghers, Paris, 1955
  • Le voyage, La Baconnière, Neuchâtel, 1958
  • Le petit pré, Payot, Lausanne, 1960
  • Le temps est mort, Payot, Lausanne, 1967
  • Lettres perdues, Payot, Lausanne, 1971
  • Feu les oiseaux, Payot, Lausanne, 1975
  • Le livre d’Ophélie, Payot, Lausanne, 1979
  • La voie nomade, La Dogana, Genève, 1986, MiniZoé, Genève, 2000
  • Les noms de l’arbre, Empreintes, Lausanne, 1989
  • Le joueur de flûte, Empreintes, Lausanne, 1994
  • Champ libre, Éditions Raymond Meyer, Pully, 1998
  • L'unique jardin, Bernard Blatter, Montreux, 1999

Sa poésie est réunie à plusieurs reprises :

  • Poésie 1960-1979, Éditions l'Âge d'Homme, 1982
  • Poésie 1960-1986, L'Âge d'homme, Collection Poche Suisse, no 71, Lausanne, 1988 et 1993
  • Œuvre poétique 1952-1994, préface de Gérard Bocholier, Éditions de L'Escampette, Bordeaux, 1996
  • Le Voyage suivi de Le Livre d’Ophélie, de Le Joueur de flûte et de L’Unique Jardin, Éditions Empreintes, Chavannes-près-Renens, 2011
  • La voie nomade et autres poèmes Œuvres complètes 1952-2007, L’Escampette, Chauvigny, 2008
  • Le Livre d’Ophélie et la Voie nomade, préface de Doris Jakubec, Éditions Zoé, 2018[3]

Distinctions

  • À la suite de la parution de Lettres perdues (1971), l'ensemble de son œuvre est couronné par le Prix Rambert.
  • En 1976, la poétesse reçoit le prix Schiller.
  • En décembre 1996, la poétesse reçoit le Prix vaudois des écrivains.
  • En 2003, elle figure parmi les lauréates de la Fondation Leenaards.
  • En 2000, elle reçoit le Grand Prix de littérature française hors de France de l’Académie royale de Belgique
  • Elle reçoit le , le Grand prix national de la poésie française remis par Frédéric Mitterrand au ministère de la Culture à Paris. Elle est la seule femme à avoir reçu ce prix cette année là[1].
  • En 2013, elle figure parmi les nouvelles personnalités avec Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, à entrer dans le dictionnaire français Le Petit Larousse illustré[4].

Sources

Références

  1. 100 Femmes qui ont fait Lausanne, p. 127
  2. Eléonore Sulser, « La poète vaudoise Anne Perrier rejoint l’éternel silence », sur letemps.ch,
  3. « Anne Perrier, l'envol d'amandiers », Le Temps, (lire en ligne, consulté le )
  4. « La vaudoise Anne Perrier, Les Meurons et bouèbe dans le Larousse 2014 », sur laliberte.ch,

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes


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