Annot Robinson

Annot Robinson, née Wilkie et surnommée Annie (née le – morte le ) est une enseignante, suffragette et pacifiste écossaise[1],[2]. Elle a contribué à former la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté.

Pour les articles homonymes, voir Robinson.

Annot Robinson
Biographie
Naissance
Décès
(à 51 ans)
Perth
Nationalité
Formation
Activités
Enseignante, suffragiste
Fratrie
Helen Wilkie (d)

Biographie

Annot Erskine Wilkie naît le à Montrose, fille de John Wilkie et Catherine Jane Erskine[3]. Elle a deux sœurs, dont l'une, Helen Wilkie, deviendra secrétaire de la branche de Dundee de la Women's Freedom League[3].

Wilkie est élève à la Montrose Academy (en) jusqu'à ses 16 ans. Elle fait ensuite des études à l'université de St Andrews dont elle est diplômée en 1901 (LLA)[2],[3],[4].

Wilkie enseigne à Dundee. Elle rencontre Agnes Husband, une membre du Dundee Labour Party qui a une forte influence sur elle[2],[4].

En 1906, elle devient la première secrétaire de la Women's Social and Political Union de Dundee[2], organisation dans laquelle elle s'investit à nouveau lorsqu'elle s'installe à Manchester en 1907. Elle milite également au Parti travailliste indépendant[2]. En 1908, avec d'autres membres de la Women’s Social and Political Union, elle tente d'entrer dans la Chambre des communes après s'être cachée dans un véhicule de marchandises. Elle est condamnée à six mois de prison et détenue à la prison de Holloway[1]. Elle se marie la même année et a deux enfants[2].

En 1910, elle travaille pour la Women's Labour League (en)[2]. Dès 1911, elle quitte le WSPU et rejoint la National Union of Women's Suffrage Societies (NUWSS) pour laquelle elle travaille à temps plein. Cependant, elle démissionne de la NUWSS lors de la Première Guerre mondiale, en raison de ses opinions pacifistes, pour contribuer à la fondation de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté[2],[5]. À partir de 1922, la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté n'a plus les moyens de la salarier à temps plein, et elle entreprend une tournée de conférences aux États-Unis[1]. Elle est quelque temps employée par la Ligue à Amsterdam, puis elle reprend son métier d'enseignante en Écosse, à Newburgh[1].

Annie Wilkie meurt le à l'hôpital royal de Perth, au cours d'une opération chirurgicale[2].

Postérité

Son nom et une image d'elle, ainsi que ceux de 58 autres suffragettes, sont apposés sur le piédestal de la statue de Millicent Fawcett (en) de Parliament Square[6],[7],[8].

Notes et références

  1. Leah Leneman, « Robinson [née Wilkie], Annot Erskine [Annie] (1874–1925) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne)
  2. (en) « Wilkie, Annot (Robinson) – Socialist, Suffragette Wilkie, Helen – Socialist, Suffragette », Dundeewomenstrail.org.uk, (consulté le )
  3. (en) Elizabeth L. Ewan, Sue Innes, Sian Reynolds et Rose Pipes, The Biographical Dictionary of Scottish Women, Edinburgh University Press, , 440 p. (ISBN 978-0-7486-2660-1, lire en ligne), p. 377
  4. (en) Elizabeth Crawford, The Women's Suffrage Movement : A Reference Guide, 1866-1928, Psychology Press, , 785 p. (ISBN 978-0-415-23926-4, lire en ligne)
  5. (en) « Suffragette City – Manchester's Central Library hosts exhibition celebrating the life of Annot Robinson », Manchester.gov.uk, (consulté le )
  6. (en) « Historic statue of suffragist leader Millicent Fawcett unveiled in Parliament Square », Gov.uk, (consulté le )
  7. (en) Alexandra Topping, « First statue of a woman in Parliament Square unveiled », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
  8. (en) « Millicent Fawcett statue unveiling: the women and men whose names will be on the plinth », iNews (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

  • Portail des femmes et du féminisme
  • Portail de l’Écosse
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.