Marcel Leroux

Marcel Leroux, né le et décédé le , est un climatologue français.

Pour les articles homonymes, voir Leroux.

Marcel Leroux
Naissance
Brest
Décès (à 69 ans)
Marseille
Nationalité Française
Résidence Lyon
Domaines Climatologie
Directeur de thèse Pierre Pagney[1]
A influencé Hacène Arezki[2], Huetz de Lemps Alain[3], Didier Soto[4]
Renommé pour Anticyclones mobiles polaires, son climato-scepticisme.
Œuvres principales Global Warming - Myth Or Reality? (2005)
Distinctions Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques

Professeur émérite de climatologie à l’université Jean Moulin Lyon 3, il était directeur du LCRE (Laboratoire de climatologie, risques et environnement) du CNRS.

Marcel Leroux est connu[5] pour ses concepts scientifiques controversés comme celui des anticyclones mobiles polaires (AMP), et ses remises en cause de concepts climatiques, comme le réchauffement climatique, dont il admettait la réalité au niveau régional (ouest de l'Europe) et ouest de l'Amérique du nord, mais considérait qu'il n'y a pas de climat global, donc pas de réchauffement global à l'échelle planétaire[6],[7],[8].

Marcel Leroux récuse fortement les thèses du GIEC et estime qu'un réchauffement du climat serait favorable pour les sociétés humaines[9].

Thèses et contribution

Dans sa thèse de doctorat qui fut publiée par l’Organisation météorologique mondiale, il a démontré par l’analyse des cartes synoptiques, de l’imagerie satellite, des données météorologiques et paléo environnementales de l’Afrique tropicale que la migration saisonnière et paléoclimatique de l’équateur météorologique représente un indicateur fiable de l’évolution du climat de la Terre[10],[11].

Il défend que cette migration et l’étendue géographique de l’équateur météorologique sont la conséquence des échanges méridiens dans les couches inférieures de l’atmosphère les plus denses, dont la distribution est régie par le ballet incessant des anticyclones mobiles polaires, 1,5 km de haut, 3 000 km de diamètre discoïde, lenticulaire masses d’air froid originaires des pôles, dont la puissance et la fréquence dépend directement du déficit thermique polaire. Un refroidissement se traduit par une circulation accélérée alors qu’un réchauffement va ralentir la circulation générale et les échanges[12].

Les espaces aérologiques, zones de circulation continue du pôle à l’équateur sont délimitées par les reliefs de plus de 2 000 m et la position actuelle des continents. À la lumière des observations directes, la reconstruction de Leroux vise à démontrer les incohérences des modèles de circulation générale précédents, des indices d’oscillations et celles des écoles frontologique, dynamique, réductionniste et diagnostique de la météorologie. Ses positions ont fait de lui un personnage controversé. Ce faisant, Leroux réfute la séparation qu’il juge artificielle entre météorologie et climatologie et, à travers le concept d’AMP, propose une redéfinition des deux disciplines. En reconstituant la géométrie de circulation générale dans la troposphère, il a cherché à montrer la part réduite du hasard et du chaos dans le climat : pour lui, il n’y a pas de dérèglement climatique mais des variations d’intensité de la somme des processus météorologiques qui constituent le climat[réf. souhaitée].

Sa recherche, en particulier sur l’évolution de la pression atmosphérique, a conclu que le changement climatique observé depuis les années 1970 correspond à l’installation d’un mode accéléré de la circulation, toujours lié au refroidissement du cours de l’évolution paléoclimatique du Quaternaire récent, et de ses conséquences météorologiques : temps contrasté, plus fortes tempêtes aux latitudes moyennes, augmentation de la vapeur d’eau dans la troposphère aux latitudes moyennes et de la stabilité anticyclonique impermanente sur les continents conduisant à des périodes de froid vigoureux en hiver et des vagues de chaleur en été[13].

En conséquence, ses résultats s’opposent à l’idée d’une courbe de température moyenne mondiale en tant qu’indicateur climatique majeur fiable (en cela il est rejoint par Roger Pielke Sr., Judith Curry et Vincent Courtillot entre autres) et sont en désaccord avec l’hypothèse que les changements météorologiques observés dans la seconde moitié du XXe siècle ont été la conséquence d’un réchauffement climatique mondial d’origine anthropique par la libération de gaz à effet de serre dus aux activités industrielles et humaines[14].

Parce ce que tout le monde accorde foi à la courbe de température globale publiée tous les ans par l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale) et le GIEC (Groupe intergouvernemental sur le changement climatique). Or, cette courbe n’est autre qu’une moyenne des températures mesurées dans 7.000 stations de la planète, traitées à l’Université d’East Anglia, à Londres, sous la direction de Philipp Jones. L’augmentation serait de 0,6° de 1860 à nos jours, soit la différence de température qu’on observe à l’échelle moyenne annuelle entre Nice et Marseille. Quel extraordinaire bouleversement ! Une telle valeur, donnée avec une fourchette de précision de plus ou moins 0,2° sur un siècle et demi, est ridicule, car elle est de l’ordre de la précision de la mesure. Cette courbe n’est d’ailleurs pas validée par les mesures récentes effectuées par les capteurs de satellites qui, depuis 1978, ne montrent au contraire aucune évolution notoire, pas plus que les mesures issues de millions de radio-sondages. En outre, comment parler de moyenne à l’échelle globale en mélangeant des températures marines, continentales, urbaines et surtout des températures de régions qui se refroidissent alors que d’autres se réchauffent ? (Marcel Leroux, 2004).[15]

Son dernier ouvrage résume ses conclusions scientifiques. La 2e édition en anglais de La Dynamique du Temps et du Climat : circulation atmosphérique, perturbations, évolution climatique a été achevée en 2008, deux mois avant sa mort et publiée en [13].

AMP

L'anticyclone mobile polaire (AMP) est une hypothèse controversée, que le facteur premier du temps, sous les latitudes tempérées dépend essentiellement des descentes d'air froid et sec polaire, et que c'est le mouvement de ces masses d'air, appelées AMP, qui produit ensuite les mouvements des dépressions. Cette théorie n'a pas reçu l'adhésion de la communauté scientifique, et a suscité de nombreuses controverses. Elle n'a jamais été mise en pratique dans la prévision du temps, même par ses adeptes.

Leroux pose comme hypothèse que le facteur premier du temps qu'il fait sous les latitudes tempérées dépend essentiellement des descentes d'air froid et sec polaire, et que c'est le mouvement de ces masses d'air, appelées de l'acronyme AMP, qui induit ensuite les mouvements aérologiques des dépressions. Pour sa théorie, ce n’est pas la dépression qui est motrice mais « l’anticyclone » au sens de lieu de forte pression (relative et non par rapport à une valeur standard). En effet, un air plutôt froid, car venant des régions polaires, se dirigeant vers les latitudes intertropicales, est plus dense, plus "massif"; ce qui lui confère une relative prédominance au contact avec des masses d’air plus "réchauffées", moins denses, plus instables, de surcroît chargées d’humidité, ce qui accroît leurs instabilités. Selon cette théorie, l'AMP est un « météore » au sens de phénomène observable dans l'atmosphère : nuages, orage, halo, arc-en-ciel, trombe, aurore boréale, faux-soleil, cumulo-nimbus, etc. L'AMP est ainsi formé d’une masse d'air d'une taille de l’ordre d’une fraction d’hémisphère terrestre, pouvant s'étendre sur plusieurs milliers de kilomètres, avec une forme qui a souvent été qualifiée de lenticulaire, mais qui se rapproche plutôt de la forme que prend une masse de fluide (gaz ou liquide) lors d'une turbulence avec une figure caractéristique. Un AMP est donc une masse d'air froid dense éjectée du pôle, sa grande masse serait expliquée par la Force de coriolis[évasif]. Les AMP seraient selon cette théorie la source d'alimentation principale des anticyclones subtropicaux, tels que l'anticyclone des Açores, par une accumulation de flux venant du pôle. Ainsi les AMP seraient le facteur explicatif premier du temps et du climat des zones tempérées.

Ce modèle remettrait selon son auteur en cause le réchauffement climatique et même les fondements de la climatologie moderne. Il mettrait, selon son auteur, en évidence les lacunes des modèles explicatifs classiques reconduits sur plusieurs générations et utilisées par les plus grandes institutions météorologiques cautionnant uniquement leur approche par les méthodes dites de l'analyse numérique sans en renouveler ou même discuter les prémisses[16].

Ce concept a été critiqué pour plusieurs raisons :

  • le fait que ce concept soit censé remplacer ceux autour du front polaire, plutôt que de le compléter ;
  • le peu d'utilité des concepts descriptifs dans la prévision du temps, comme l'auteur le reconnaît lui-même ;
  • corollaire, l'absence de mise en pratique du concept dans une prévision météorologique même amateur (que l'auteur annoncerait pourtant meilleure que celle des modèles).
  • d'un point de vue plus pratique, l'impossibilité d'intégrer les images satellitaires utilisées par Leroux (données de réflectance dans diverses longueurs d'onde, sans indication d'altitude) dans les modèles (dont les conditions aux limites sont des grandeurs physiques telles que température, pression et humidité en fonction de l'altitude, qui peuvent être issues d'observations instrumentales satellitaires, mais pas extraites des images).
  • Cependant, le point majeur qui prête le plus fortement flanc aux critiques est sa croyance que les modèles numériques de prévision actuels sont fondés sur les concepts de front polaire, de dépression et d'anticyclone[16]. Ils sont en fait fondés sur les équations fondamentales de la dynamique des fluides, les forces agissant dans l'atmosphère (voir équations primitives atmosphériques)[17]. Les concepts explicatifs qu'il décrit ne sont utilisés que par les présentateurs météo qui les trouvent utiles pour décrire le temps à un public non spécialisé.
  • Le deuxième point majeur est que la théorie des AMP ne constitue pas une alternative à la compréhension moderne des instabilités météorologiques ayant fait l'objet de centaines de travaux publiés depuis les articles fondateurs de Charney et Eady en 1949-1950. Ces travaux démontrent que la descente d'air polaire observée est une conséquence et pas la cause du développement de la perturbation. Voir par exemple l'étude de Davies, Schär et Wernli où ceci est clairement visualisé[18]. La force centrifuge qui selon Leroux explique l'éjection de l'air froid est simplement ineffective : elle est compensée par l'aplatissement de la Terre aux pôles et incorporée dans la gravité apparente locale à laquelle est perpendiculaire la surface du géoïde de référence (la surface moyenne des océans). Elle ne peut donc mouvoir l'air selon l'horizontale et en latitude.

Opposition au consensus sur le réchauffement climatique

Dans son livre Global Warming: Myth or Reality? The Erring ways of Climatology (Réchauffement planétaire : mythe ou réalité ? Les errements de la climatologie) écrit en 2005, Marcel Leroux explique que les arguments en faveur de la théorie du réchauffement climatique se fondent sur des modèles qui – avec leurs insuffisances dans la compréhension et l’explication des phénomènes météorologiques – ne peuvent pas justifier avec fiabilité cette prédiction : « Nous n’avons ainsi pas de besoin de recourir à des modèles compliqués pour nous dire que le CO2 entraîne, en théorie, une augmentation de la température… Toutefois, l’hypothèse n’a jamais été démontrée en ce qui a trait au climat et demeure dans le domaine du virtuel ».

Quant aux causes du changement climatique, il écrit dans une section intitulée Conclusion : l’effet de serre n’est pas la cause du changement climatique : « Les causes probables du changement climatique sont donc : des paramètres orbitaux bien établis à l’échelle paléoclimatique, avec des conséquences climatiques freinées par l’effet d’inertie des accumulations glaciaires ; l’activité solaire que d’aucuns pensent être responsable de la moitié de l’augmentation de 0,6 °C de température et par d’autres de toute cette augmentation, débat qui appelle certainement un supplément d’analyse ; l’activité volcanique et les aérosols associés (plus particulièrement les sulfates), dont les effets (à court terme) sont incontestables ; et loin après, l’effet de serre, et en particulier celui causé par la vapeur d’eau, dont l’influence est inconnue. Ces facteurs se conjuguent en permanence et il semble difficile d’établir l’importance relative de ces différents facteurs sur l’évolution du climat. De même, il est tendancieux de faire ressortir le facteur anthropique alors qu’il est, clairement, le moins crédible parmi tous les autres facteurs cités ci-dessus. » (Leroux 2005, p. 120).

Ailleurs, Marcel Leroux (2003) résume ainsi son point de vue sur la théorie du réchauffement climatique : « Le réchauffement global est une hypothèse issue de modèles théoriques et fondée sur des relations simplistes, qui annonce une élévation de la température, proclamée mais non démontrée. Les contradictions sont nombreuses entre les prédictions et les faits climatiques directement observés, l’ignorance délibérée de ces distorsions flagrantes constituant une imposture scientifique. Certes, les années 1970 représentent un tournant climatique fondamental (que les modèles n’ont pas « prévu ») qui se traduit par une augmentation progressive de la violence et de l’irrégularité du temps, associée à une modification de mode de la circulation générale (mode rapide).

Pour les uns, le problème fondamental n’est pas de prévoir le climat de 2100, mais de déterminer les modalités et les causes du tournant climatique récent pour être en mesure de prévoir efficacement l’évolution du temps du futur proche.

Pour les autres, c’est de comprendre comment fonctionne le climat quelle que soit l’époque avant de s’aventurer à la prévision à court terme[19]. »

[réf. nécessaire]

Si le concept d’anticyclone mobile polaire a été parfois présenté dans certains travaux et manuels[20], les travaux de M. Leroux sont peu repris en climatologie, en particulier dans le monde de la recherche francophone. Ainsi selon Donald Rapp[21] l’ouvrage de Marcel Leroux Global Warming est important mais son objectivité incertaine.

Notes

  1. https://ulysse.univ-lorraine.fr/discovery/fulldisplay?docid=alma991006498839705596&context=L&vid=33UDL_INST:UDL&lang=fr&adaptor=Local%20Search%20Engine&tab=Everything&query=sub,exact,Terre%20--%20Ouvrages%20pour%20la%20jeunesse,AND&mode=advanced
  2. https://www.sudouest.fr/charente-maritime/muron/face-au-climat-l-homme-sceptique-9478697.php
  3. https://www.persee.fr/doc/caoum_0373-5834_1985_num_38_149_4709_t1_0094_0000_1
  4. https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01316582/file/SOTO%20D.%20%282012%29%20-%20Th%C3%A8se.pdf
  5. Bibliographie de Marcel Leroux
  6. « Le réchauffement global est une hypothèse issue de modèles théoriques et fondée sur des relations simplistes, qui annonce une élévation de la température, proclamée mais non démontrée. Les contradictions sont nombreuses entre les prédictions et les faits climatiques directement observés, l’ignorance délibérée de ces distorsions flagrantes constituant une imposture scientifique. » (Marcel Leroux, Fusion, nº 95, mars-avril 2003)
  7. « il n’y a pas de "climat global" » (Marcel Leroux, AGRICULTURE & ENVIRONNEMENT n° 18 – Octobre 2004)
  8. "there is not one “global” climate, but a large variety of climates, depending on latitude, geographic conditions, and atmospheric dynamics." https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Flcre.univ-lyon3.fr%2Fclimato%2FNoGlobalWarm%2520ML-1.pdf
  9. « Peut-on débattre du réchauffement climatique ? », sur Radiofrance,
  10. M. Leroux PhD. Thèse: Le climat de l’Afrique tropicale, éd. H. Champion / M. Slatkine, 1983, Paris / Genève, T.1.: 636 p., 349 fig.
  11. La météorologie et le climat de l’Afrique tropicale, Springer Verlag, Springer-Praxis Books in Environmental Sciences, Londres, New York, 548 p. + CD: 300 p., 250 cartes, 2001 (ISBN 978-3-540-42636-3).
  12. Marcel Leroux, « The Mobile Polar High: a new concept explaining present mechanisms of meridional air-mass and energy exchanges and global propagation of palaeoclimatic changes », dans Global and Planetary Change, no 7, 1993, p. 69–93, Elsevier Science Publishers B V, Amsterdam.
  13. Dynamic Analysis of Weather and Climate Atmospheric Circulation, Perturbations, Climatic Evolution, Springer-Praxis books in Environmental Sciences, 2d ed., 2010, 440 p., (ISBN 978-3-642-04679-7)
  14. Global Warming: Myth or Reality? The erring ways of climatology, Springer-Praxis Books in Environmental Sciences, Berlin, Heidelberg, Londres, New-York, 509p., 2005 (ISBN 978-3-540-23909-3).
  15. Marcel Leroux, « Le réchauffement climatique est un mythe », Agriculture & Environnement n°18,
  16. (fr) Marcel Leroux, « D - Le plagiat par Météo-France du modèle AMP de circulation générale », L'AMP et la Météo, Université Jean-Moulin (consulté le )
  17. (fr) Service météorologique du Canada, « Prévisions numériques opérationnelles », Bureau météo, Environnement Canada, (consulté le )
  18. Davies, Schär et Wernli, The palette of fronts and cyclones within a baroclinic wave development, Journal of the Atmospheric Science, 1991, 48, 1666-1689
  19. La surprise des écarts de prévision des extrêmes météo-climatiques : pour un recul phénoménologique., Nicolas Sègerie, Geographia Technica. Numéro spécial, université de Lyon, 2009
  20. Edward Bryant, Climate process and change, Cambridge university Press, Cambridge, 1997, p. 46–48.
  21. Donald Rapp, Assessing climate change: temperatures, solar radiation, and heat balance, Springer, Praxis, 2008, p. 297.

Bibliographie

Livres

  • 1996 – La dynamique du temps et du climat, coll. « Enseignement des Sciences de la Terre », 310 p., éditions Masson, Paris.
  • 1998 – Dynamic Analysis of Weather and Climate: general circulation, perturbations, climatic evolution, J. Wiley ed., Praxis-Wiley series in Atmospheric Physics, Londres, New-York, Sydney, 365 p.
  • 2000 – La dynamique du temps et du climat, 2e édition revue et augmentée, coll. « Masson Sciences », Dunod Ed., Paris, 366 p.
  • 2002 – The Meteorology and Climate of Tropical Africa, chez Springer Verlag, , 548 p.+ CD 250 cartes (ISBN 3-540-42636-1).
  • 2005 – Global Warming - Myth Or Reality? The erring ways of climatology, chez Springer Verlag, , 510 p. (ISBN 3-540-23909-X)
  • 2010 – Dynamic Analysis of Weather and Climate Atmospheric Circulation, Perturbations, Climatic Evolution, Springer-Praxis books in Environmental Sciences, 2e ed., 2010, 440 p. (ISBN 978-3-642-04679-7).

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