Antoine Audo
Antoine Audo, né le à Alep (Syrie), est un prêtre jésuite syrien de rite chaldéen. En 1992 il est nommé évêque d'Alep de l'Église catholique chaldéenne.
Antoine Audo | ||||||||
Antoine Audo (2016) | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | à Alep (Syrie) |
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Ordre religieux | Compagnie de Jésus | |||||||
Ordination sacerdotale | ||||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Consécration épiscopale | par Mgr Raphaël Ier Bidawid |
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Évêque d'Alep | ||||||||
Depuis le | ||||||||
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.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Biographie
Formation et professorat
Entré en 1969 dans la Compagnie de Jésus, il étudie les lettres arabes à l'université de Damas (1972) puis la 'Pensée politique musulmane contemporaine' à la Sorbonne (Paris) où il obtient son doctorat en 1979. La même année, le il est ordonné prêtre. Outre la formation philosophico-théologique requise pour l'ordination sacerdotale Audo fait des études de sciences bibliques à l'Institut biblique pontifical de Rome. Il est quelque temps professeur d'études bibliques à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et à l'Université Saint-Esprit de Kaslik.
Épiscopat
Le , il est nommé évêque du diocèse catholique chaldéen d'Alep (Syrie) par le pape Jean-Paul II et est ainsi consacré le suivant par le patriarche Raphaël Ier Bidawid, assisté de Mgrs Néophytos Edelby et Armando Bortolaso[1]. À la mort de Mgr Raphaël Ier Bidawid en 2003, il reçoit douze des quatorze voix nécessaires pour lui succéder ; c'est alors Mgr Emmanuel III Karim Delly qui est élu. Depuis le , il est membre du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des exilés.
En tant que président de la branche syrienne de l'association Caritas, il agit contre la misère notamment liée à la guerre civile syrienne. Il y développe l’aide médicale, surtout sur Damas et Alep, pour rendre gratuit l’accès aux soins et distribue des poêles, du mazout, des couvertures et des vêtements chauds ainsi que de l'argent afin d'aider les syriens à passer l'hiver[2].
Prises de position
Guerre civile
En juin 2011, Mgr Audo accuse les médias, notamment la BBC et Al-Jazeera, de partialité à propos de la guerre civile syrienne et du régime de Bachar el-Assad. Il alerte alors sur le fait que, si le gouvernement d’Assad venait à être renversé, cela occasionnerait une « instabilité profonde, une suspension des services de base comme l’électricité, un accroissement de la pauvreté et cela ouvrirait une brèche vers l’islamisation ».
Il ajoute : « La Syrie doit résister, et résistera. Quatre-vingt pour cent de la population est derrière le gouvernement, comme le sont les chrétiens » puis insiste sur le fait que, si Bachar Al-Assad était évincé, la Syrie subirait le même problème que l’Irak après Saddam Hussein, avec un recul massif de l’ordre et de la justice[3].
En 2015, il critique l'exil des Syriens vers l'Europe : « les riches partent et les pauvres deviennent misérables »[4],[5].
Références
- (en) « Bishop Antoine Audo, S.J. », sur catholic-hierarchy.org (consulté le )
- Claire Lesegretain, « Mgr Audo « Je demande aux puissances internationales de faire aux syriens ce cadeau de la paix » », La Croix, (lire en ligne, consulté le )
- « Syrie : « la couverture médiatique n’est pas objective » », AED, (lire en ligne, consulté le )
- Syrie : « les riches partent et les pauvres deviennent misérables»
- Syrie: Alep se vide de ses chrétiens, déplore Mgr Antoine Audo
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