Antoine Boucher de Saint-Sauveur
Antoine Boucher de Saint-Sauveur, dit « Antoine-Sauveur », né le à Paris et mort le à Bruxelles, est un homme politique français.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Sauveur.
Antoine Boucher de Saint-Sauveur | |
Fonctions | |
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Député de la Seine | |
– (3 ans, 1 mois et 8 jours) |
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Gouvernement | Convention nationale |
Député au Conseil des anciens | |
– (10 mois et 20 jours) |
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Gouvernement | Conseil des anciens |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris |
Date de décès | |
Lieu de décès | Bruxelles |
Nationalité | Française |
Parti politique | Montagne |
Profession | Militaire Inspecteur à la Loterie |
députés de la Seine | |
Biographie
Élu à la Convention nationale en 1792, Boucher siégea avec les Jacobins. en démissionna après une courte période. Sous le Tribunat, il siégea au Conseil des Anciens jusqu’en 1797.
Boucher fut capitaine de cavalerie au service de l’Espagne et maitre particulier des eaux et forêts en Touraine en 1753. Il vint s’établir à Paris en 1766 et fut élu, le , par le département de Paris, membre de la Convention nationale, avec 414 voix sur 704 votants.
Apparu, dès les débuts de la Révolution, comme l’un des républicains les plus avancés, il se rangea d’abord parmi les Montagnards et, dans le procès de Louis XVI, dit : « Je vote pour la mort. »
Élu en au Comité de sûreté générale, il se sépara bientôt des plus avancés, et se démit des fonctions qui lui avaient été confiées. Il se prononça contre les Jacobins au 9 thermidor et participa à la réaction qui suivit les évènements de cette journée.
Traité de « coquin » par Bourdon de l’Oise, il lui répondit dans un écrit intitulé : Boucher Sauveur injurié par Bourdon de l’Oise à ses concitoyens, qui est une diatribe contre Robespierre et ses amis : « La terreur, dit-il, couvrait tout le territoire de la République ; elle régnait dans le sein même de la Convention. La présence de Robespierre dans l’assemblée produisait le même effet que la tête de Méduse… »
Le 23 vendémiaire an IV, il entra, comme ancien conventionnel, au Conseil des Anciens, n’intervenant qu’à une seule reprise pour faire annuler l’élection d’un fonctionnaire municipal d’Alan dans la Meurthe.
Il quitta le Conseil l’année d’après, et fut nommé inspecteur de la loterie nationale par le Directoire. Il se retira ensuite chez son fils, en Belgique, où il mourut.
Sources
- Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français: comprenant tous les membres des assemblées françaises et tous les ministres français depuis le Ier mai 1789 jusqu'au Ier mai 1889, avec leurs noms, état civil, états de services, actes politiques, votes parlementaires, etc,, t. 1, Paris, Bourloton, , 622 p. (lire en ligne), p. 410.
- (sv) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en suédois intitulé « Antoine Boucher de Saint-Sauveur » (voir la liste des auteurs).
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