Antoine Marc Augustin Bertoletti
Antoine Marc Augustin Bertoletti, né le à Milan et mort le à Vienne, est un général italien de la Révolution et de l’Empire. D'abord au service de la France, il est ensuite lieutenant-général au service de l’Empire d'Autriche.
Antoine Marc Augustin Bertoletti | ||
Le lieutenant-général Antoine Marc Augustin Bertoletti. Lithographie de Franz Wolf, 1845. | ||
Naissance | Milan, Italie |
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Décès | (à 70 ans) Vienne, Autriche |
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Origine | Italie | |
Allégeance | Royaume d'Italie Empire d'Autriche |
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Grade | Lieutenant-général | |
Distinctions | Baron de l'Empire | |
Hommages | nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 37e colonne. | |
Biographie
Bertoletti est partisan de la « liberté française », et s'arme, avec un grand nombre de ses compatriotes, pour défendre les Français en Italie. Ayant étudié la théorie militaire, il passe rapidement des grades inférieurs à celui de capitaine, fait avec distinction les campagnes de 1797, 1798 et 1799, et mérite l'honneur d'être nommé chef de bataillon sur le champ de bataille même. Il se trouve en Italie, avec l'avant-garde de l'armée d'Italie, et se fait encore remarquer dans les campagnes suivantes, par sa bravoure, ses talents et son sang-froid. En 1803, il devient colonel ; en 1806, colonel-major de la Garde impériale ; et en 1807, général de brigade. En 1808, employé dans la guerre d'indépendance espagnole, il se signale de nouveau en attaquant Valence et en défendant Tarragone.
Au début de 1813, cette place, dépourvue de tout, était assiégée par le général Murray à la tête de 28 000 Anglais, soutenus par 12 000 Espagnols. Bertoletti la défend avec 1 200 braves, tous décidés à ne pas se rendre. Le général Maurice Mathieu, instruit de la position fâcheuse dans laquelle se trouve cette garnison, entreprend de la libérer. Bien qu'il n'a que 7 000 hommes à sa disposition, il part de Barcelone le , et vient attaquer les 40 000 assiégeants, avec tant de fougue, que le général Murray lève le siège avec précipitation et regagne ses vaisseaux en toute hâte, abandonnant tout le matériel de son armée dont 20 pièces de gros calibre et un nombre immense de projectiles. Le général Bertoletti a déployé dans cette occasion, comme il a fait dans toutes les autres, autant de courage que de présence d'esprit. Aussi est-il décoré de divers ordres français et italiens.
Enfin, en 1814, Bertoletti entre comme général-major au service de l'Autriche.
Distinctions
- Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 37e colonne (l’Arc indique BERTOLETTI).
Armoiries
Figure | Blasonnement |
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Armes du baron Bertoletti et de l'Empire (décret du , lettres patentes du (Saint-Claud))
Ecartelé au premier et quatrième d'azur au pont d'une arche soutenu d'une rivière et sommé d'un oiseau, d'argent ; surmonté de trois étoiles en fasce à six rais d'or ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième de gueules plein.[1] |
Notes et références
- PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
Bibliographie
- Antoine-Vincent Arnault, Antoine Jay, Étienne de Jouy et Jacques Marquet de Norvins, baron de Montbreton, Biographie nouvelle des contemporains : ou Dictionnaire historique et raisonné de tous les hommes qui, depuis la Révolution française, ont acquis de la célébrité par leurs actions, leurs écrits, leurs erreurs ou leurs crimes, soit en France, soit dans les pays étrangers; précédée d'un tableau par ordre chronologique des époques célèbres et des événemens remarquables, tant en France qu'à l'étranger, depuis 1787 jusqu'à ce jour, et d'une table alphabétique des assemblées législatives, à partir de l'assemblée constituante jusqu'aux dernières chambres des pairs et des députés, Librairie historique, (lire en ligne) ;
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