Antoine-Martin Garnaud
Antoine-Martin Garnaud, né le à Paris où il est mort dans le 6e arrondissement le , est un architecte français[1].
Antoine-Martin Garnaud | |
Présentation | |
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Naissance | Paris |
Décès | Paris |
Nationalité | France |
Formation | École des beaux-arts de Paris |
Œuvre | |
Distinctions | Grand Prix de Rome d'architecture (1817) |
Entourage familial | |
Père | André Garnaud |
Mère | Marie Madeleine Gens |
Biographie
Né d'un père serrurier, Antoine-Martin Garnaud entre à 14 ans à l'école des beaux-arts de Paris et étudie auprès de Vaudoyer[2]. Il obtient le 1er Prix de Rome en 1817 pour un conservatoire de musique. Lors de son séjour à Rome, entre 1817 et 1822, il participe à la restauration de l'aqueduc de l'Aqua Julia.
De retour en France, en 1823[3], il travaille comme inspecteur auprès de Jean-Baptiste Lepère et de Jacques Ignace Hittorff à l'église Saint-Vincent-de-Paul. En 1825, il obtient le 1er prix pour la réalisation d'un monument en l'honneur du Dauphin et Duc d'Angoulème et de la guerre d'Espagne à Toulouse sur une nouvelle place de la ville (future place Wilson) ; ce projet ne sera jamais terminé. En 1860, il participe au concours pour la réalisation d'un opéra à Paris, il remporte la troisième place.
Il participe régulièrement au Salon entre 1838 et 1859 et il y obtient plusieurs médailles (1ère classe en 1848, 3e classe en 1855).
Réalisations
Antoine-Martin Garnaud réalise les travaux d'architecture suivants[1] :
- l'église Notre-Dame de Decazeville ;
- Château de Courcelles à Saint-Brice-Courcelles
- tombeau de Louis Bonaparte à Saint-Leu-la-Forêt ;
- au cimetière du Père-Lachaise :
- tombeau de James Pradier ;
- tombe de Anna de Noailles ;
- tombeau de la famille Héricart de Thury ;
- piédestaux en bronze du pont du Carrousel.
Distinction
Antoine-Martin Garnaud est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1859[4].
Notes et références
- Léon Charvet, Lyon artistique. Architectes : notices biographiques et bibliographiques avec une table des édifices et la liste chronologique des noms, Lyon, Bernoux et Cumin, , 436 p. (lire en ligne), p. 161 à 163
- INHA, « Antoine-Martin Garnaud », sur base AGORHA (consulté le )
- César Daly, « Nécrologie de Garnaud », Revue Générale de l'Architecture, vol. XIX, , p. 243-248
- « Antoine-Martin Garnaud », base Léonore, ministère français de la Culture
Annexes
Bibliographie
- (en) Bénézit, 20608 p. (ISBN 978-0-19-977378-7 et 9780199899913, lire en ligne)
Liens externes
- « GARNAUD Antoine Martin », sur cths.fr, Comité des travaux historiques et scientifiques (consulté le ).
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