Antoine Roy (archiviste)

Antoine Roy est le fils de Pierre-Georges Roy, archiviste et historien, et de Marie Eugénie Marsan[1]. Il est né le 24 décembre 1905 à Lévis. Il étudie au collège de Lévis et, ensuite, à l’Université Laval[2].  Dès l’adolescence, son père l’initie à la profession d’archiviste et d’historien et, plus précisément, à des tâches liées à la publication de la revue Bulletin des recherches historiques qu'il a fondée en 1895[1] . En 1927, suites aux recommandations de son père et de Thomas Chapais, Antoine Roy complète un doctorat à la Sorbonne à Paris[1]. Il s’instruit également à l’école des Chartes en paléographie[2]. Durant les trois années qu’il passe en France, il fait paraître deux publications substantielles, soit L’œuvre historique de Pierre-Georges Roy. Bibliographie analytique et Les lettres, les sciences et les arts au Canada sous le régime français. Essai de contribution à l’histoire de la civilisation canadienne, sa thèse de doctorat[2]. La deuxième publication sera récompensée à deux reprises. D’abord en 1931 grâce au prix David et ensuite en 1937 grâce à la médaille de vermeil de l’Académie française[2].

À son retour au Québec, en 1931, il devient secrétaire du Bureau des Archives, où son père occupe le poste de directeur[1]. Dix ans plus tard, il succède à son père, Pierre-Georges Roy, et devient à son tour directeur de la même organisation[2]. En 1949, il prend encore la relève de son père, cette fois-ci en occupant le rôle de directeur de la publication Bulletin de recherches historiques[3]. Enfin, comme dernier héritage, en 1953, il prend la place de Pierre-Georges Roy dans le septième fauteuil de la Société des dix[4]^,[5]. En 1963, il prend sa retraite et Bernard Weilbrenner lui succède au poste d'archiviste de la province[6]. Un peu plus tard la même année, Roy est nommée archiviste-conseil auprès du secrétaire de la province de Québec[7].

Antoine Roy meurt le 13 juin 1997 à Hull[1].

• 1931 : Prix David
• 1937 : médaille de vermeil de l'Académie française

• « Nominations aux affaires culturelles », Le soleil,‎ 4 octobre 1963, p. 18 (lire en ligne)
• André Beaulieu, La presse québécoise des origines à nos jours,1973-1990, Volume 3, Québec, Presses de l'Université Laval, 1973 (lire en ligne), p. 239.
• Claude Galarneau, « Antoine Roy (1905-1997) », Les Cahiers des dix, n^o 55,‎ 2001, p. 23–24 (ISSN 0575-089X et 1920-437X, DOI 10.7202/1008076ar, lire en ligne, consulté le 13 novembre 2020)
• Jean Simard, Le Québec pour terrain : itinéraire d'un missionnaire du patrimoine religieux, Presses Université Laval, 2004, 242 p. (ISBN 978-2-7637-8157-0, lire en ligne), p. 214-215
• Jean Simard, « Le septième Fauteuil : Pierre-Georges Roy, Antoine Roy, Robert-Lionel S, Benoît Lacroix », Les Cahiers des dix, n^o 51,‎ 1996, p. 135–153 (ISSN 0575-089X et 1920-437X, DOI 10.7202/1012943ar, lire en ligne, consulté le 13 novembre 2020)