Antoinette Kebi-Mounkala

Antoinette Kebi-Mounkala est conseillère du Président de la République sous le gouvernement Clément Mouamba. Elle assure les fonctions de directrice du partenariat au développement du ministère du Plan, de la statistique et de l'intégration régionale.

En 2009, elle est coordonnatrice du Programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (PNDDR)[1].

Elle déclare à Gabonews à cette période : « Chaque fois, il faut dialoguer, faire comprendre aux différentes personnes surtout les politiques que le pouvoir ne se trouve pas au bout du canon mais s'acquiert par la voie des urnes »[1].

À l'Assemblée, Antoinette Kebi-Mounkala fait partie de la division de la condition féminine au Parti Congolais du Travail (PCT)[2] dont elle est la présidente des femmes en 2019[2], et qui est dirigée par Gilda Rosemonde Moutsara Gambou[3].

Depuis le 26 décembre 2018, par le décret n^o 2018-481, elle travaille comme chef de département à la promotion de la femme. Elle devient à cette occasion secrétaire nationale de l'organisation et du mouvement l'Organisation des Femmes du Congo (OFC), dont la relève est ensuite assurée par Chantal Nkodia[4].

Puis en août 2021, elle devient la secrétaire exécutive permanente pour un mandat de trois ans[4] au Conseil consultatif de la femme du Congo Brazzaville[5] constitué de 13 membres, dont l'objectif est de promouvoir et d'intégrer les femmes au développement du pays[6]. Elle succède à Jeanne Sarah Dambendzet, ambassadrice du Congo en Italie, et à Inès Nefer Bertille Ingani[4]. Elle échange sur son programme pour 2022 avec une responsable de la délégation des Nations Unis au Congo, Joanna Pindera[7].

Elle s'attache notamment à sensibiliser sur la conciliation de la vie familiale et de la vie professionnelle[8], notamment dans des milieux peu féminisés comme l'action publique, l'armée, l'agriculture[9], les sociétés savantes et religieuses.

Sa vision de l'émancipation des femmes est attachée à un respect des croyances de chacun[5].