Anton Cottier
Anton-Moritz Cottier, né le à Jaun (originaire de la même commune) et mort le à Fribourg, est une personnalité politique suisse du canton de Fribourg, membre du Parti démocrate-chrétien. Il est conseiller aux États de 1987 à 2003.
Pour les articles homonymes, voir Cottier (homonymie).
Anton Cottier | |
Anton Cottier en 1994. | |
Fonctions | |
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Conseiller aux États | |
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Législature | 43e à 46e |
Président du Conseil des États | |
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Président du Parti démocrate-chrétien | |
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Prédécesseur | Carlo Schmid-Sutter |
Successeur | Adalbert Durrer |
Conseiller communal de Fribourg | |
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Député au Grand Conseil du canton de Fribourg | |
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Législature | 1977-1981, 1982-1986 |
Biographie | |
Nom de naissance | Anton-Moritz Cottier |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Jaun |
Date de décès | (à 62 ans) |
Lieu de décès | Fribourg |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PDC |
Diplômé de | Université de Fribourg |
Profession | Avocat |
Biographie
Anton-Moritz Cottier naît le à Jaun. Il est originaire de sa commune natale[1]. Il est le fils de Albert-Roman Cottier (1893-1977) docteur en droit, président du Grand Conseil du canton de Fribourg et de Lina Vonlanthen (1903-1991)[2]. Il épouse Danielle de Techtermann en 1977 à Fribourg et Barberêche.
Il étudie le droit en allemand à l’Université de Fribourg[3]. Avocat, bilingue français-allemand, il pratique à Fribourg dès 1973. Il préside le HC Fribourg (depuis 1997, le HC Fribourg-Gottéron SA) de 1977 à 1984 et le fait entraîner par le Canadien Gaston Pelletier de 1978 à 1982[4],[5].
Il meurt le vendredi à 62 ans[4].
Parcours politique
Membre du Parti démocrate-chrétien depuis 1973, il siège comme député au Grand Conseil fribourgeois de 1976 à 1987[3]. Il y dirige le groupe démocrate-chrétien[4]. Il est également membre de l’exécutif de la ville de Fribourg, comme conseiller communal (Directeur de la police) de 1982 à 1991[3],[6]. Il préside le Parti démocrate-chrétien du canton de Fribourg jusqu'en 1994[7].
Élu au Conseil des États en 1987 après le départ de son collègue de parti Pierre Dreyer, il le préside en 2002 avant de se retirer à l’occasion des élections fédérales de 2003[3],[4]. Il est président de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique de 1997 à 1999, après en avoir été vice-président pendant deux ans[1]. Il travaille également au sein de la Commission d’enquête parlementaire (CEP) qui s’est occupée de l’affaire des fiches au sein du Département fédéral de justice et police (DFJP)[4]. En 1992, il s'engage en faveur de l'adhésion de la Suisse à l'Espace économique européen[3].
Il préside également le Parti démocrate-chrétien (PDC) durant près de trois ans entre 1994 et 1996, fonction à laquelle il succède à Carlo Schmid-Sutter[3]. À ce poste, il est critiqué pour son caractère peu médiatique, mais est reconnu pour les compromis qu'il parvient à trouver avec les autres partis politiques[6]. Il cherche notamment une coopération plus étroite avec le Parti radical-démocratique face au Parti socialiste suisse et à l'Union démocratique du centre[6],[7].
Notes et références
- « Biographie de Anton Cottier », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- « Ascendance de Christine, Pierre et Frank COTTIER, de Jaun », sur le site généalogique et héraldique du canton de Fribourg (consulté le )
- Bernard Wuthrich, « Ancien président du PDC, Anton Cottier n'est plus », Le Temps,
- Claude-Alain Gaillet, « Anton Cottier est décédé hier à 62 ans », La Liberté, , p. 23 (04.11.2006)
- André Winckler, « Gotteron lui doit beaucoup », La Liberté, , p. 23 (lire en ligne)
- (de) se, « Kein Freund der lauten Töne », Neue Zürcher Zeitung, , p. 19 (lire en ligne )
- Michel Guillaume, « Anton Cottier: le marieur incompris », L'Hebdo, , p. 16-17 (lire en ligne)
Liens externes
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