Toni Comín
Né à Barcelone le 7 mars 1972, Antoni Comín est un intellectuel et un homme politique catalan. Il est actuellement le vice-président exécutif du Conseil pour la République ; il est également député européen depuis juillet 2019. Il est le quatrième fils de l'homme politique et intellectuel Alfonso Carlos Comín i Ros et de Maria Lluïsa Oliveres i Sanvicens, derrière ses sœurs et son frère ainés Maria, Pere et Betona. Il est en couple avec le scénographe Sergi Corbera ; ils sont le parents d'une petite fille, Laia[2].
Toni Comín | |
Toni Comín, en 2016. | |
Fonctions | |
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Député européen | |
En fonction depuis le (3 ans, 2 mois et 1 jour)[1] |
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Élection | 26 mai 2019 |
Législature | 9e |
Groupe politique | NI |
Conseiller à la Santé de la généralité de Catalogne | |
– (1 an, 9 mois et 14 jours) |
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Gouvernement | Puigdemont |
Prédécesseur | Boi Ruiz |
Successeur | Alba Vergés |
Député au Parlement de Catalogne | |
– (2 ans et 1 jour) |
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Élection | |
Circonscription | Barcelone |
Législature | XIe |
Groupe politique | JxSí |
– (6 ans, 3 mois et 7 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Législature | VIIe et VIIIe |
Groupe politique | Socialiste |
Prédécesseur | Josep Maria Carbonell |
Biographie | |
Nom de naissance | Antoni Comín i Oliveres |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Barcelone (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Père | Alfons Carles Comín |
Diplômé de | Université autonome de Barcelone |
Profession | Professeur de sciences sociales Essayiste |
Il a été scolarisé (primaire, secondaire et baccalauréat) à l'école Santa Anna, à Barcelone. Il a fait aussi des études de musique, spécialisation piano, jusqu'au niveau supérieur, à l'école de Musique de Barcelone. À l'université de Barcelone, il a obtenu deux maîtrises : l'une en Philosophie et Lettres et l'autre en Sciences politiques. En 1996, il a bénéficié d'une bourse Robert Schuman pour faire un stage au Parlement européen, au siège de Luxembourg. Par la suite, il a passé son diplôme en Sciences humaines à l'Université Pompeu Fabra[3].
Son parcours professionnel en tant qu'enseignant démarre au collège du Sacré-Cœur de Barcelone. De 1998 à 2017 il a été professeur du département de Philosophie sociale à ESADE (université Ramon Llull)[4].
Biographie
L'entrée en politique
Antoni Comín est membre de la fondation Alfonso Comín. La figure d’Alfonso Comín, l'un des leaders de l'opposition démocratique au franquisme les plus charismatiques et les mieux appréciés, est essentielle pour comprendre le parcours intellectuel et politique de son fils, Antoni Comín. Alfonso Comín représentait le courant chrétien de gauche pendant la lutte contre le franquisme et les premières années de la transition en Espagne. Fort de ses convictions chrétiennes profondes, Alfonso Comín a toujours été le défenseur de l'égalité, de la justice sociale et du catalanisme. À cet égard, il a exercé une grande influence sur la pensée politique d'Antoni Comín[5].
Les inquiétudes politiques d'Antoni Comín – toujours dans le cadre des forces politiques de gauche et catalanistes – viennent de loin ; cependant, il commence à militer activement lorsqu'il participe au mouvement altermondialiste qui a vu le jour dans le contexte du Forum mondial social[6],[7].
De 2003 à 2011 il a participé à Ciutadans pel Canvi, un mouvement politique progressiste, républicain et fédéraliste mis en place par Pasqual Maragall. Ce mouvement, qui a fait acte de candidature aux élections au Parlement de Catalogne en coalition avec le Partit dels Socialistes (PSC), regroupait plusieurs tendances de la gauche catalaniste, au-delà des partis politiques.[8]
Député du Parlement de Catalogne
Toni Comín a été élu député du Parlement de Catalogne lors des élections de 2003, en tant que membre de la candidature Ciutadans pel Canvi-PSC. Pendant cette première législature, il a été secrétaire de la commission des Affaires institutionnelles. Il a pu ainsi être l’un des témoins directs de l'élaboration du nouveau Statut d'autonomie de la Catalogne, approuvé par référendum en 2006. Il a collaboré activement à la mise en œuvre des politiques du gouvernement catalan pour la promotion de l'économie sociale et du coopérativisme. Il a également été le président de la commission interdépartamentale chargée de la conception et de la gestion du revenu minimum d'insertion[9].
Lors de élections de 2006, il est à nouveau élu député. Il est ensuite nommé président de la commission des Pétitions et porte-parole adjoint de la commission de la Coopération et de la Solidarité, dont la mission est d'examiner les questions liées à la fiscalité. Pendant son mandat, il a participé activement à la réforme de l'impôt sur les successions.
En 2006, il est chargé de la coordination politique de Ciutadans pel Canvi. Dans ce contexte, il sera le promoteur, d'une part, de l’initiative législative populaire visant à faire adopter une nouvelle loi électorale catalane et, de l'autre, de la campagne dite « Via Federal », qui a mis pour la première fois sur la table des socialistes catalanistes la nécessité d'une réforme de la Constitution pour permettre la reconnaissance du droit d'autodétermination de la Catalogne. Enfin, il a également fait avancer la campagne en faveur de la mise en place d'un revenu de base[10],[11],[12].
Pendant cette période, Antoni Comín est nommé viceprésident de la fondation Catalunya Segle XXI, où il sera chargé de la coordination du projet « Consulta per la Justícia Global » qui est le fruit du dialogue « Com fer justa la globalització », qui s'est tenu en 2004 dans le cadre du Forum universel des cultures à Barcelone. Ce projet a donné lieu à son tour à l'exposition « Canvi de rumb. 9 condicions per a un món sense pobresa », dont Antoni Comín a été le commissaire. L'exposition a été présentée successivement dans le chateau de Montjuïc en 2010 ; dans les bâtiments modernistes de Sant Pau, en 2011-2012 ; et dans le Centre Cultural Fundació Caixa de Terrassa en 2013[13],[14].
Il a également été, à cette époque-là, chargé de la coordination et de la promotion du séminaire sur la « démocratie économique », organisé para la Fédération des coopératives du travail de Catalogne[15].
Évolution vers l'indépendantisme
Après la publication de l'arrêt de la Cour constitutionnelle relatif au Statut d'autonomie de la Catalogne et compte tenu de l’impact de l’arrêt en termes politiques, Antoni Comín a créé en décembre 2013 un nouveau mouvement dénommé Socialisme, Catalunya i Llibertat, en collaboration avec d'autres membres du parti des socialistes qui se montraient critiques face à l'abandon progressif du catalanisme par le Partit dels Socialistes. Depuis cet espace politique, il s’est progressivement rapproché du mouvement indépendantiste et du parti ERC. Ce rapprochement s’est traduit par son inclusion, en 2015, dans la liste indépendantiste pour les élections du Parlement de Catalogne « Junts pel Sí », en représentation d’ERC.[16]
Conseiller du gouvernement de la Generalitaté
Le 13 janvier 2016, le nouveau président de la Generalitat, M. Carles Puigdemont, a nommé Antoni Comín Conseiller du gouvernement de la Generalitat. En tant que responsable du département de la Santé publique, voici quelques-unes de ses priorités :
- mettre fin aux coupes budgétaires imposées au système de santé publique pendant la Grande récession
- réduire les listes d'attente pour les interventions chirurgicales et les consultations avec les médecins spécialistes
- améliorer le fonctionnement du système de prise en charge des urgences et des situations d'urgence
- promouvoir les politiques de santé mentale fondées sur le paradigme communautaire
- mettre un terme aux conventions passées avec des hôpitaux privées à but lucratif
- promouvoir une réforme structurelle et permanente des soins de santé primaires
- placer la lutte contre les inégalités au centre de toutes les politiques
- renforcer le système public de santé
- intégrer la stratégie pour la santé dans toutes les politiques publiques
- promouvoir la stabilité au travail des professionnels de santé
- récupérer la politique d'investissements dans les infrastructures de santé (avec une attention particulière pour la rénovation intégrale des deux grands hôpitaux de Catalogne : l'Hospital de la Vall d'Hebron et l'Hospital Clínic)
- réformer le système d'assistance en vigueur destiné à certains groupes de population (transsexuels, malades de fibromyalgie, fécondation in vitro pour des femmes lesbiennes, entre autres)[17].
Référendum du 1er octobre 2017
Le référendum pour l'indépendance de la Catalogne s'est tenu le 1er octobre 2017. À l'instar des autres membres du gouvernement catalan, Toni Comín a été destitué le 27 octobre 2017 de son poste de conseiller à la Santé de la Generalitat de Catalogne par le gouvernement espagnol, en application de l'article 155 de la Constitution espagnole. Le 30 octobre 2017 il a été contraint de partir en exil, à Bruxelles, avec le président Carles Puigdemont et trois autres conseillers: Clara Ponsatí, Lluís Puig et Meritxell Serret[17].
Exil
Avec d’autres membres du gouvernement catalan, Antoni Comín i Oliveres s’est installé dans la capitale de l’Europe afin de poursuivre, depuis le cœur même des institutions européennes, le combat contre la répression espagnole. En Espagne, des poursuites pénales ont été engagées et la Cour suprême espagnole a tout tenté pour obtenir l'extradition des membres du gouvernement catalan exilés. L'Audiencia Nacional a émis son premier mandat d'arrêt européen le 3 novembre[18].
Pendant ce temps-là, Antoni Comín avait déjà choisi de fixer sa résidence dans la ville universitaire historique de Louvain. Le juge belge a choisi la date du 14 décembre pour rendre sa décision sur l'extradition, mais le juge Llarena, de la Cour suprême espagnole, décide de retirer le mandat d'arrêt européen compte tenu des faibles possibilités de succès devant la justice belge[19].
Le 7 décembre, dans le cadre d'une manifestation organisée par Òmnium et l'ANC sous la devise «Europe, réveille-toi», un cortège beaucoup plus nombreux que prévu, composé de plus de 100 000 Catalans, a défilé dans les rues du quartier européen de Bruxelles.[20]
À l'issue des élections du 21 décembre, les forces indépendantistes ont obtenu la majorité des sièges du parlement de Catalogne et Toni Comín est élu député du parti ERC.[21]
Le 22 mars 2018, le juge Llarena, de la Cour suprême espagnole, lance un deuxième mandat d’arrêt européen visant les membres du gouvernement catalan en exil. Un an plus tard, le 16 mai 2019, le juge belge a refusé de donner suite à ce mandat d’arrêt. Il a explicitement fondé sa décision sur un vice formel du mandat d'ârret[22].
Le 12 juillet, la Cour du Schleswig-Holstein (Allemagne) décide de ne pas accorder l'extradition de Carles Puigdemont pour les délits de rébellion et de sédition. Le 19 juillet, la Cour suprême espagnole décide de retirer tous les mandats d'arrêt européens contre Antoni Comín et le président Puigdemont, ainsi que les autres mandats lancés contre Lluís Puig, Clara Ponsatí et Meritxell Serret.
La bataille pour le siège
Les élections au parlement européen de 2019 constituent un nouveau tour de force engagé avec les autorités judiciaires espagnoles, lesquelles vont tout tenter pour empêcher les exilés (Carles Puigdemont, Antoni Comín et Clara Ponsatí) de prendre ses fonctions en tant que députés européens. Premièrement, l'autorité électorale centrale espagnole (Junta Electoral Central) les a exclus de la liste «Lliures per Europa» à la suite d'un recours déposé par le PP et Ciutadans, fondé sur la situation juridique des candidats.[23]
Il a été ensuite fait appel devant la chambre des contentieux de la Cour suprême espagnole, laquelle a dit, dans sa décision, que MM. Puigdemont et Comín et Mme Ponsatí «ont le droit de se porter candidats» aux élections européennes.
Enfin, le 26 mai, date des élections européennes, la candidature du président Puigdemont «Junts i Lliures per Europa» a été la plus votée en Catalogne: presque un million de voix et deux sièges. Antoni Comín est deuxième dans la liste et il est, par conséquent, élu député européen[24].
Une fois élus, l'autorité électorale centrale refuse d'autoriser que le serment constitutionnel espagnol puisse être effectué à distance, depuis la Belgique. Les élus sont ainsi, au début de la législature, empêchés de prendre leurs fonctions. Carles Puigdemont et Antoni Comín déposent un recours auprès de la Cour de Justice de l'UE, laquelle a rejeté, le 19 décembre 2019, la totalité des arguments que la Cour suprême espagnole avait fait valoir. Six mois après avoir été élus, Antoni Comín i Oliveres et le président Carles Puigdemont ont pu prendre leurs fonctions au Parlement européen.
Pendant ce temps, le juge Llarena a émis un troisième mandat d'arrêt européen visant Carles Puigdemont et Antoni Comín, en se fondant sur les délits de sédition et de détournement de fonds publics. Ce mandat a été lancé à peine quelques heures après que la Cour suprême ait rendu l’arrêt en vertu duquel elle condamne neuf dirigeants du Procés à de peines de prison allant de 9 à 13 ans. Le 20 janvier 2020, la justice belge suspend la procédure relative à l'extradition vers l'Espagne après avoir constaté que les personnes visées bénéficient de l'immunité parlementaire.
L'immunité parlementaire
Toutefois, le 16 janvier 2021 le Parlement européen a fait savoir qu'il allait examiner la demande de levée de l'immunité parlementaire de Carles Puigdemont, Antoni Comín et Clara Ponsatí (cette dernière ayant pris ses fonctions après le Brexit). La levée de l'immunité parlementaire devrait permettre de relancer le mandat d’arrêt européen. La demande de levée de l'immunité parlementaire a été adoptée. La demande de levée de l'immunité parlementaire sera examinée à nouveau dès que la CJUE se sera prononcé sur le recours déposé par les trois députés européens.[24]
L’activité parlementaire
Au sein du Parlement européen, Antoni Comín est membre des commissions du Développement et de l'Aide humanitaire. Il est également membre de la commission de l'Environnement, de la Santé publique et de la Sécurité alimentaire
Au cours de la législature, Antoni Comín s'est montré particulièrement actif en appelant à la suspension des brevets des vaccins contre la Covid-19, afin d'accélérer la vaccination dans les pays du Sud. Il a également souvent insisté sur les questions relatives au réchauffement climatique[25].
Conseil pour la République
Antoni Comín i Oliveres est vice-président et responsable exécutif du Conseil pour la République depuis le 30 octobre 2018, date de la présentation du Conseil. Le Conseil a pour mission la promotion de la mise en œuvre du mandat découlant du référendum du 1er octobre, en vertu duquel la Catalogne doit devenir un État indépendant sous forme de république. Le Conseil reste un organe légitime qui s'efforce tous les jours pour rendre effectif ledit mandat. Depuis la Belgique, le Conseil travaille pour faire connaître à l'échelle internationale l'independantisme catalan. Il est censé être l'embryon des institutions de la République catalane proclamée en octobre 2017[26].
Le 29 février 2020, le Conseil a réuni plus de 150 000 personnes au Parc des Expositions de Perpignan: c'est la manifestation politique la plus nombreuse que nous ayons jamais organisé en France[25].
Collaboration avec les médias
Au cours de sa carrière professionnelle, Antoni Comín a été un collaborateur habituel de nombreux médias, notamment dans la presse écrite et la radio. Des articles, des débats et des collaborations diverses qui lui ont permis de faire connaître son point de vue sur les événements des dernières décennies en Catalogne, en Espagne, en Europe et dans le monde entier.
En 1993, Antoni Comín devient membre du conseil de rédaction du magazine El Ciervo, qui a été créé entre autres par son père Alfonso Comín. Il a publié régulièrement, sans interruptions, des articles pendant plus de 20 ans, jusqu'en 2015[27].
Il a également travaillé régulièrement pour l'hebdomadaire La República. Il a publié des articles entre 2018 et 2020[28]. Il a également publié, périodiquement et pendant plusieurs années, des articles d’abord dans le journal El Mundo-Catalunya et ensuite dans le journal Ara. Pendant son parcours professionnel, il a publié des articles dans de nombreux autres médias écrits, journaux et magazines: El País[29], El Périódico[30], El Punt Avui[31], Iglesia Viva[32], Quaderns de Cristianisme i Justícia[33], entre autres.
Il a été également constamment présent sur plusieurs médias audiovisuels de Catalogne. Il a participé à l'émission «Postres de Músic», sur Catalunya Radio, en 1998 ; il a ensuite participé à d'autres débats politiques dans cette station de radio[34] ou encore à des émissions de Barcelona Televisió[35], COM Ràdio[35] et au débat de la nuit de RAC-1. Pendant cinq ans, il a été commentateur dans l'émission leader de la grille matinale de la radio en Catalogne, « El perquè de tot plegat», à RAC-1.
Publications
- La igualtat, una fita pendent., Cristianisme i Justícia, 1999[36].
- «La mundialización: aspectos políticos», ¿Mundialización o conquista?, 1999.
- Los cambios son posibles, 2002.
- «Globalizar la política para democratizar la economía», Mundo global, justicia parcial, 2003.
- Autoritat mundial. Per a un lideratge planetari legítim., Cristianisme i Justícia, 2005[37].
- «Els socialistes i les religions a l'era global», Revista de Debat Polític, 2008, p. 51–59.
- Antoni Comín, Raimon Obiols, Les paraules del socialisme. Un diccionari obert per a l'esquerra de demà, Pagès, 2008[38].
- «¿Todavía un cristianismo liberador'» (Comín, A.; Vitoria, J., Iglesia Viva (235), pàg. 49-70, 2008)
- I. Capdevila, T. Comín, J. de Miguel, E. Geli-Stenhammar, C. Guerra, M. Manonelles, J. Soles, Governabilitat democràtica global, Raima, 2009[39].
- «Notas (intempestivas) sobre el liberalismo», Liberalismo vs. Socialdemocracia, Episteme, 2010, p. 55–100.
- «"Cómo ser juez y parte y no morir en el intento": el paper del tercer sector en les polítiques socials», Revista de Treball Social, 2011, p. 9–21.
- Antoni Comín et Luca Gervasoni Vila (coord.), Democracia económica. Hacia una alternativa al capitalismo, Icària, 2011[40].
- Vèncer la crisi: socialdemocràcia i més Europa, Impuls, 2012[41].
- Santiago J. Castellá, Antoni Comín, Joana Ortega-Raya, Joffre Villanueva, Qué hacemos por una sociedad laica, Akal, 2013[42].
Notes et références
- Peut siéger à partir de janvier 2020.
- (ca) TV3, « Preguntes freqüents - Maria Lluïsa Oliveres, mare de Comín: "Li vaig dir que havia d'anar a l'exili perquè no hi feia res a la presó" » (consulté le )
- (ca) « Comín, el hombre que devolvió los valores republicanos a la Sanidad, repite al frente de la conselleria », sur www.esquerra.cat (consulté le )
- (es) « Toni Comín: Un devoto de Mozart que gestiona la sanidad catalana », sur La Vanguardia, (consulté le )
- « Fundacion Alfons Comín », sur www.fdacomin.org (consulté le ).
- « Toni COMÍN: Una democracia mundial es posible », sur latinoamericana.org (consulté le )
- (es) Toni Comín, « Debate en La 2 sobre el Foro Social Mundial », sur Blog CJ, (consulté le )
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- (ca) « Vèncer la crisi: socialdemocràcia i més Europa », ESADE Knowledge.
- (es) « Qué hacemos por una sociedad laica », Qué hacemos.
Voir aussi
Articles connexes
- Socialisme, Catalogne et Liberté (ca)
- Département de la Santé (Catalogne)
- Liste des députés européens d'Espagne de la 9e législature - Liste des députés européens de la 9e législature
Liens externes
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- (ca) H. Sr. Antoni Comín Oliveres, Parlement de Catalogne.
- (ca) Socialisme, Catalunya i Llibertat
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