Antonio Provana di Collegno
Antonio Provana di Collegno, né en 1577 et mort à Turin, le est un archevêque de Turin.
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Antonio Provana di Collegno | |
Biographie | |
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Naissance | États de Savoie |
Décès | Turin, États de Savoie |
Évêque de l'Église catholique | |
prieur commendataire de l'Abbaye de la Novalaise | |
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Archevêque Titulaire de Durazzo | |
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Archevêque de Turin | |
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Biographie
Famille
Antonio Provana di Collegno est le fils de Giovanni Francesco Provana, Grand Chancelier du Duc de Savoie, Comte di Bussolino et de Collegno, et de Anna Grimaldi di Carignano. Il est l'oncle maternel de Félix de Savoie, fils naturel, reconnu par celui-ci, du Duc Charles-Emmanuel de Savoie et d'Argentina Provana di Collegno[1].
Carrière
Dès 1591, avec son frère Ottavio, il renonce à l'héritage paternel et s'apprête à rentrer dans les ordres. La faveur dont son père jouit auprès du Duc Charles-Emmanuel lui permet d'obtenir le , par une bulle du Pape Clément VIII, le titre de prieur commendataire de la Novalaise[2].
Il étudie le droit à l'Université de Padoue, et c'est dans cette ville qu'il est ordonnée prêtre, le . Le , il reçoit le grade de docteur en droit à l'Université de Turin[2].
Le , il est nommé par le Pape Clément VIII, protonotaire apostolique de la cathédrale de Turin. La même année, le Duc Charles-Emmanuel le nomme Conseiller d’État, et l'envoie, en tant qu'Ambassadeur de Savoie, auprès du Sénat de Venise[2].
Le , après la démission de son frère Ottavio, il ajoute aux bénéfices dont il est commendataire, la Prévôté Sainte-Marie Majeure de Suse et la Prêvoté Sainte-Marie du Mont-Cenis[3]. C'est en qualité de Prévôt commendataire de la première de ces institutions qu'il favorise, en 1615, l'installation à Suse, des Frères Capucins[2].
Le , il est promu par le Pape Grégoire XV, Archevêque titulaire de Durazzo et sacré par l'Archevêque de Turin, Philibert Milliet, assisté par Carlo Argentero, évêque de Mondovi, dans la Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin, le [2].
Le , il assiste, en l'Église Saint-Louis-des-Français de Rome, le cardinal archevêque de Lyon, Denis-Simon de Marquemont et de l'évêque in partibus d'Athènes, Attilio Amalteo (it), Henri de Sponde qui a accepté le siège de Pamiers[4].
Le , il est transféré, par le Pape Urbain VIII, à l'archevêché de Turin[5] dont il assume solennellement les fonctions le [3]. Il s'active alors pour faire appliquer dans sa province ecclésiastique les décrets du Concile de Trente et tente de jouer le rôle de médiateur entre la régente Christine de France et ses beaux frères Thomas de Savoie-Carignan et Maurice de Savoie pendant la Guerre Civile Piémontaise. Il meurt le alors que Turin est assiégée par Thomas de Savoie[6].
Notes et références
- Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la royale maison de Savoie, t. 2, Turin, Jean-Michel Briolo, (présentation en ligne).
- (it) Vittorio d'Angius (Auteur), Giovanni Monneret (Héraldiste graveur) et Enrico Gonin (Dessinateur graveur), Sulle famiglie nobili della monarchia di Savoia, Turin, Fontana e Isnard, 1841-1859 (présentation en ligne, lire en ligne).
- (it) Giovanni Battista Semeria (Auteur), Storia della chiesa metropolitana di Torino descritta dai tempi apostolici sino all'anno 1840, Turin, Stab. tip. Fontana, (présentation en ligne, lire en ligne).
- Jules de Lahondès, Henri de Sponde, Évêque de Pamiers (1626-1643), t. XXIV, Auch, Société Historique de Gascogne, Imprimerie et Lithographie G. Foix, coll. « Revue de Gascogne », (présentation en ligne, lire en ligne).
- (it) Giovambattista Adriani, Memorie della vita e dei tempi di Monsignor Gio. Secondo Ferraro-Ponziglione, Turin, Tip. Ribotta, (présentation en ligne, lire en ligne).
- (it) Paolo Castagno, Notizie sulla famiglia Provana, Carignan, Stultifera Navis, .
Articles connexes
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