Arbigny-sous-Varennes

Arbigny-sous-Varennes est une commune française, située dans le département de la Haute-Marne en région Grand Est.

Ne doit pas être confondu avec Arbigny.

Pour les articles homonymes, voir Varennes.

Arbigny-sous-Varennes
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Langres
Intercommunalité Communauté de communes des Savoir-Faire
Maire
Mandat
Fabrice Goncalves
2020-2026
Code postal 52500
Code commune 52015
Démographie
Population
municipale
86 hab. (2019 )
Densité 8,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 35″ nord, 5° 36′ 48″ est
Altitude Min. 235 m
Max. 354 m
Superficie 9,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Chalindrey
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Arbigny-sous-Varennes
Géolocalisation sur la carte : France
Arbigny-sous-Varennes
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Arbigny-sous-Varennes
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Arbigny-sous-Varennes

    Géographie

    Localisation

    Arbigny-sous-Varennes est situé à 18 km au nord-est de Chalindrey.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    • Ruisseau de Presle, affluent de l'Amance.

    Urbanisme

    Typologie

    Arbigny-sous-Varennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,8 %), forêts (39,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), terres arables (4,8 %), zones urbanisées (2,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    • Arbigny en 1801, Arbigny-sous-Varennes au XXe siècle[8].

    Histoire

    Généralités historiques

    • Le premier seigneur fut, au VIIe siècle, Gengoulph, seigneur de Varennes.

    Les Hospitaliers

    Une commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem est attestée dès 1153, contrairement à ce qui a pu être indiqué, il n'y a jamais eu de maison templière[9]. Il faut signaler la présence d'une église construite sur une source réputée miraculeuse et d'un hôpital du XIVe au XVIe siècle autour de cette même source miraculeuse.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Christian Depitout    
    mars 2008 En cours Fabrice Goncalves    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].

    En 2019, la commune comptait 86 habitants[Note 2], en diminution de 7,53 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    606634734660647664676673701
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    628638652624570570517505506
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    448435431317337286269265231
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    18715312612212199878493
    2018 2019 - - - - - - -
    8786-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • Exploitations agricoles.
    • Commune labellisée "Commune Nature", zéro phyto, niveau 3 (à la date du 31.12.2021 - Région Grand-Est).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Oppidum aux Varennes-Noires.
    • Vestiges du château féodal sur la hauteur de Varennes-Noires.
    • Église Saint-Jean-Baptiste, XVIe siècle (bâtie sur une source miraculeuse) : retable de bois sculpté[13].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Jean-Marc Roger, Le prieuré de Champagne des « Chevaliers de Rhodes », 1317-1522 p 132, 133, tome 1. Thèse de doctorat d'État 2001, Lille, Atelier national de Reproduction des Thèses notice: 2001PA040193 Université de soutenance Paris-Sorbonne 6 microfiches ; 105 x 148 mm, 2003, 2000 p.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    13. « Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste », sur www2.cr-champagne-ardenne.fr (consulté en ).
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