Archibald Vivian Hill

Archibald Vivian Hill ( à Bristol, Angleterre - à Cambridge, Angleterre) est un physiologiste britannique. Il est colauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine avec Otto Fritz Meyerhof en 1922[1].

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Archibald Vivian Hill
Archibald Vivian Hill. Photo prise avant 1923.
Fonction
Membre du 37e Parlement du Royaume-Uni
37e Parlement du Royaume-Uni (d)
Cambridge University (en)
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 90 ans)
Cambridge
Nom dans la langue maternelle
Archibald Hill
Nom de naissance
Archibald Vivian Hill
Nationalité
Formation
Trinity College
Blundell's School (en)
Université de Cambridge
Trinity Hall
School of Medicine, University of Manchester (en)
Activités
Père
Jonathan Hill (d)
Mère
Ada Priscilla Rumney (d)
Fratrie
Muriel Hill (d)
Conjoint
Enfants
Polly Hill (en)
Maurice Hill (en)
David Keynes Hill
Janet Hill (d)
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Arme
Conflit
Dir. de thèse
John Newport Langley, Walter Morley Fletcher (d)
Distinctions

Biographie

Né à Bristol, il s'oriente d'abord vers l'étude des mathématiques, lors de son entrée au Trinity College de Cambridge, avant de bifurquer vers la physiologie à la suggestion d'un de ses professeurs.

Ses premières recherches sur la contraction musculaire commencèrent en 1909. Elles s'interrompent durant la Première Guerre mondiale, qu'il passe loin du front, mais œuvrant activement dans une unité de recherches chimiques sur les munitions.

Une fois la paix revenue, en 1919, il reprend sa tâche et se met en rapport avec Otto Fritz Meyerhof, professeur à l'Université de Kiel (Allemagne), qui travaille sur le même domaine à partir de postulats de départs différents.

Les deux chercheurs entament alors une fructueuse correspondance de plusieurs années. En 1922, il est lauréat de la moitié du prix Nobel de physiologie ou médecine (l'autre moitié a été remise à Otto Fritz Meyerhof) « pour ses découvertes relatives à la production de chaleur dans le muscle[1] ».

Hill est successivement professeur à l'université de Manchester, en 1920, puis à l'université de Londres en 1923. Il est lauréat de la Royal Medal en 1926 puis de la médaille Copley en 1948.

Dans les deux années qui précèdent la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, il accueille dans son laboratoire pour un post-doctorat l'américain Otto Schmitt qui vient travailler avec lui sur les influx nerveux. Ce dernier ne dispose d'une bourse que pour un an. Hill lui trouve un financement pour sa seconde année, mais Schmitt rentre aux États-Unis en 1939 à la suite d'une offre de poste d'enseignant par l'Université du Minnesota[2],[3].

Il épouse Margaret Neville Keynes, sœur de John Maynard Keynes (1883-1946), d'où quatre enfants. Son épouse est décédée en 1974.

Il meurt le 3 juin 1977 à Cambridge.

Notes et références

  1. (en) « for his discovery relating to the production of heat in the muscle » in Personnel de rédaction, « The Nobel Prize in Physiology or Medicine 1922 », Fondation Nobel, 2010. Consulté le 25 novembre 2010
  2. Schmitt, Francis O. The Never-Ceasing Search. Vol. 188. Philadelphia: American Philosophilcal Society, 1990. Print. Memoirs
  3. Harkness, Jon M. In Appreciation A Lifetime Of Connections: Otto Herbert Schmitt, 1913-1998. Physics In Perspective 4.4 (2002): 456. Academic Search Complete. Web. 19 mars 2013

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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