Archipel de Pointe-Géologie
L'archipel de Pointe-Géologie est un archipel situé dans la mer Dumont-d'Urville (océan Austral) et rattaché au continent Antarctique. L'archipel est situé en Terre Adélie, l'un des cinq districts formant les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), territoire ultramarin de la France.
Archipel de Pointe-Géologie | ||
Arrivée de L'Astrolabe à la base antarctique Dumont-d'Urville sur l'île des Pétrels. | ||
Géographie | ||
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Pays | France | |
Archipel | Archipel de Pointe-Géologie | |
Localisation | Mer Dumont-d'Urville (océan Austral) | |
Coordonnées | 66° 39′ 47″ S, 140° 00′ 10″ E | |
Administration | ||
Territoire d'outre-mer | Terres australes et antarctiques françaises | |
District | Terre Adélie | |
Démographie | ||
Population | Aucun habitant | |
Autres informations | ||
Découverte | 1840 | |
Fuseau horaire | UTC+10 | |
Géolocalisation sur la carte : Antarctique
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Archipels en France | ||
Géographie
L'archipel, comprenant 8 îles principales, se trouve au large de la Terre Adélie, en Antarctique ; il s'étend sur 2,4 km2, à environ 5 km du continent. On y trouve une base scientifique française, la base antarctique Dumont-d'Urville, située sur l'île des Pétrels, la principale île de l'archipel. L'aérodrome Dumont-d'Urville, qui devait desservir la base scientifique, a été abandonné en 1994.
Les autres îles sont : Jean-Rostand, Alexis-Carrel, Lamarck, Claude-Bernard, l'île Cuvier, l'île du Lion, les îlots Pollux et Zeus, les îles Dumoulin et l'île Buffon.
Histoire
L'archipel de Pointe-Géologie est découvert par l'explorateur français Jules Dumont d'Urville en 1840. À partir du , la base antarctique Dumont-d'Urville est construite sur l'île des Pétrels à l'emplacement de la cabane Marret qui avait servi de refuge en janvier 1952 au personnel de la base continentale de Port-Martin.
La piste d'atterrissage, de 1 100 m, est aménagée entre 1983 et 1993, mais jugée dangereuse, ne sera pas ouverte.
Administration
L'archipel appartient à la Terre Adélie, territoire que la France considère comme un district des TAAF. Signataire du traité de l'Antarctique, la France a toutefois renoncé à toute souveraineté sur ce territoire.
Démographie
Comme le reste de l'Antarctique, l'archipel de Pointe-Géologie est inhabité. Toutefois, quelques scientifiques occupent de manière temporaire la base Dumont-d'Urville lors des missions.
Faune et flore
Aucun mammifère terrestre n'habite cette région glacée. Les manchots ne sont pas rares. Certaines espèces de phoques sont également présentes ainsi que des orques.
Protection
L'archipel est une zone spécialement protégée de l'Antarctique (ZSPA/ASPA-120)[1].
La zone comprend quatre îles : Jean-Rostand, Alexis-Carrel, Lamarck et Claude-Bernard ; le nunatak du bon docteur, et un vivier de manchots empereurs[2] situé au cœur de l'archipel géologique du cap dans la zone côtière de la côte Adélie. C'est une zone représentative d'une valeur biologique, géologique et esthétique considérable. Des programmes de recherche à long terme sur les colonies d'oiseaux, les mammifères marins et la géologie sont menés dans la région depuis 1952.
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Notes et références
- (en) « Antarctic Specially Protected Area », dans Wikipedia, (lire en ligne)
- Parmi la trentaine de sites de reproduction de manchots empereurs répertoriés, c'est le seul situé à côté d'une station permanente.