Société de l'histoire de l'art français

La Société de l'histoire de l'art français est une société savante française créée le  ; elle est mise en sommeil durant la Guerre franco-allemande de 1870, puis reprend ses travaux en 1872.

Société de l'histoire de l'art français
Histoire
Fondation
25 avril 1870
Cadre
Sigle
SHAF
Type
Domaine d'activité
Pays
Organisation
Publication
Nouvelles Archives de l'art français
Bulletin de la société de l'histoire de l'art français
Statuts
d'utilité publique

Elle publie notamment les Nouvelles Archives de l'art français et le Bulletin de la société de l'histoire de l'art français.

Historique

Création

La Société de l'histoire de l'art français est créée lors de sa première assemblée générale qui s'est réunie les 11 et [alpha 1] à Paris. Les statuts précisent notamment : « article 1, une société est fondée pour encourager et développer l'étude de l'histoire de l'art et des Artistes en France ; II, Cette société portera le nom de Société de l'histoire de l'art français ; (...) Délibéré et arrêté à Paris, en assemblée générale, les 11 et 25 avril 1870. ». Ces statuts sont suivis de la liste des membres fondateurs, puis de celle des seize membres du comité, dont : Philippe de Chennevières, président d'honneur ; Anatole de Montaiglon, président ; Jules Guiffrey, secrétaire. J. Baur, le libraire de la société est situé 11, rue des Saints-Pères et les adhésions et communications doivent être adressées chez Jules Guiffrey 1, rue d'Hauteville[3]. À la suite de cette assemblée, « six feuilles sont imprimées et tirées, avant que la guerre n'arrête les réunions et les travaux »[4].

Aux environs du mois de juin 1872, la société s'est remise au travail[5].

Au XXe siècle

Lors de la séance du comité directeur de la Société, le vendredi présidé par Jules Guiffrey, le comité décide notamment de poursuivre les publications tout en modifiant le nom en Archives de l'art français, Nouvelle période. La publication est prévue annuelle et l'imprimeur choisi est Daupeley-Gouverneur à Nogent-le-Rotrou[6].

C'est en 1927 qu'elle est déclarée d'utilité publique[7].

Au début des années 1970, la société, toujours fidèle à son objet original (« elle s'était donné pour mission de publier les sources de l'histoire de l'art français »[8]), se développe : en 1976, elle a plus que doublé le nombre de ses adhésions par rapport à 1975. Son rythme de réunion est toujours mensuel, pour permettre un contact régulier entre érudits et de « fructueuses discussions »[9].

Au XXIe siècle

La société est un partenaire de l'Institut national d'histoire de l'art (INHA), les réunions ont lieu Galerie Colbert à Paris[10].

Liste de membres éminents

Publications

Nouvelles archives de l'art français

Ce bulletin est la première publication de la société : elle a lieu en 1872 lors de la remise en route de la société après l'arrêt dû à la guerre. C'est une reprise du bulletin intitulé Archives de l'art français, créé en 1852 et publié pendant dix ans par Philippe de Chennevières[12], qui prend le titre de « Nouvelles archives de l'art français : recueil de documents inédits publiés par la société de l'histoire de l'art français - année 1872 ». Ce bulletin, qui comporte entre 400 et 500 pages, est une publication annuelle.

Bulletin de la société de l'histoire de l'art français

La première publication du bulletin de la société a lieu en 1875[13].

Dans les années 1960, le format passe de « l'octavo au quatro ». Le numéro de 1976, imprimé et distribué en 1978, inaugure de nouvelles évolutions technologiques : avec une impression en offset, au lieu de la traditionnelle typographie et l'arrivée de l'impression couleur pour jacquette et planche[9].

Notes et références

Notes

  1. Cette année 1870, précisément indiquée sur le compte rendu de l'assemblée générale constitutive et rappelée dans le répertoire de 1930, qui précise « Fondée en avril 1870, la Société de l'histoire de l'art français ne put faire paraître ses premiers travaux qu'en 1872, à cause des tragiques événements de 1870-1871 »[1], n'est pas reprise par les principales sources qui indiquent 1872 (notamment le CTHS[2]), année de reprise des travaux après l'arrêt du à la guerre de 1870.

Références

  1. Marquet de Vasselot 1930, p. 17.
  2. « Société de l'histoire de l'art français (SHAF) - PARIS », sur CTHS (consulté le ).
  3. Société de l'histoire de l'art français, « Statuts de la société de l'histoire de l'art français - liste alphabétique des membres fondateurs de la société de l'histoire de l'art français », Nouvelles archives de l'art français, , p. V-XIII (lire en ligne).
  4. Montaiglon 1875, p. 2.
  5. de Montaiglon 1875, p. 3.
  6. Comité, « Procès-verbal de la séance du comité directeur, du vendredi 7 décembre 1906 », Bulletin de la Société de l'histoire de l'art, , p. 7-8 (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Société de l'histoire de l'art français », sur Larousse (consulté le ).
  8. Leniaud 1978, p. 301.
  9. Leniaud 1978, p. 302.
  10. « La Société de l'histoire de l'art français (SHAF) », sur INHA, (consulté le ).
  11. « BOUCHER François Léon Louis », sur Comité des travaux historiques et scientifiques (consulté le ).
  12. de Montaiglon 1875, p. 2.
  13. de Montaiglon 1875, p. 4.

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Anatole de Montaiglon, « Discours - prononcé lors de l'assemblée générale des membres fondateurs du vendredi 20 février 1874 », Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, no 1ère année, , p. 2-5 (lire en ligne). .
  • Jean-Joseph Marquet de Vasselot, Répertoire des publications de la Société de l'histoire de l'art français (1851-1927), Paris, Société de l'histoire de l'art français, (lire en ligne). .
  • Jean-Michel Leniaud, « Bulletin de la Société d'histoire de l'art français, année 1976. Paris, 1978 in-4°, 441 p. », Bulletin monumental, nos 136-3, , p. 301-305 (lire en ligne). .

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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