Orano Mining
Orano Mining (anciennement Areva Mines) est une entreprise française, fondée en 2007 par Orano (auparavant Areva), spécialisée dans l'extraction de l'uranium : elle fournit des concentrés d'uranium pour l'industrie nucléaire.
Orano Mining | |
Les mines d'uranium d'Arlit en 2018, au Niger, en tons bleutés à gauche et à proximité du massif de l'Aïr à droite. | |
Création | 14 décembre 2007 |
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Forme juridique | Société anonyme |
Siège social | La Défense (Courbevoie) France |
Direction | Philippe Knoche |
Actionnaires | Orano (100 %) |
Activité | Commerce de gros de minerais et métaux |
Produits | Extraction de l'uranium, Yellowcake |
Société mère | Orano |
Sociétés sœurs | Orano Chimie-Enrichissement, Orano Recyclage, Orano Nuclear Packages and Services, Orano Démantèlement |
Filiales | Orano Niger (Somaïr, Cominak, Imouraren SA) Orano Kazakhstan (KATCO) Orano Ouzbékistan (Nurlikum Mining) Orano Resources Southern Africa (Uramin) |
Effectif | 4 100 salariés |
siren | 501 493 605 |
Chiffre d'affaires | 1 577 113 000 euros en 2015
comptes récents non disponibles |
Résultat net | 138 192 000 euros en 2015 |
Exploration, développement, production, réaménagement et reconversion des anciens sites : Orano Mining est présent à chaque étape de l'activité minière. Son siège est à Châtillon, dans les Hauts-de-Seine.
Historique
L'activité minière est effectuée jusqu'en 1976 par le CEA, puis par la Cogema, rebaptisée Areva NC en 2006.
En 2007, Areva rachète pour 1,8 milliard d'euros l'entreprise minière canadienne Uramin, dont toutes les mines se révèlent inexploitables. La même année, l’activité d'exploration minière est intégrée dans une nouvelle filiale, Areva Mines.
En 2011, Areva Mines produit environ 9 100 tonnes d'uranium, dont 3 600 tonnes au Kazakhstan, 3 200 tonnes au Niger et 2 300 tonnes au Canada. Orano Mining prospecte de nouveaux gisements d'uranium dans les pays suivants : Australie, Mongolie, Namibie, Gabon et Centrafrique[1].
Activité
Orano Mining est le deuxième producteur mondial d'uranium après l'entreprise kazakh Kazatomprom. Ses autres concurrents sont BHP Group (USA), Paladin Energy, Rio Tinto (Australie), Cameco et Uranium One (Canada).
Les principales mines d'uranium d'Orano peuvent être classées en trois types[2] :
- Mine à ciel ouvert : mines de l'Aïr (Niger) ;
- Mine souterraine : mines d'Akouta (Niger), de Cigar Lake (Canada), de McArthur River (Canada) ;
- Lixiviation in situ : mines de Tortkuduk et de Muyunkum (Kazakhstan).
Le minerai d'uranium extrait par Orano Mining subit une opération de « concentration » dans des usines situées à proximité des mines, puis les concentrés d'uranium obtenus (habituellement appelés yellowcake) sont transportés en France pour y être raffinés et convertis à l'usine Orano Malvési dans l'Aude, avant d'être transformés à l'usine Comurhex de Pierrelatte puis enrichis à l'usine Georges-Besse II, sur le site nucléaire du Tricastin dans la Drôme.
Depuis 2019, Orano possède un Centre d’Innovation en Métallurgie Extractive[3] (CIME) basé à Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne). Ce centre est à l’origine de nombreuses innovations mises en place sur les sites miniers du groupe. Ce bâtiment représente un investissement de 30 millions d'euros[4] et emploie environ 140 salariés, dont 70 chercheurs[5].
Références
- [PDF] Areva Technical Days, Mines - 18 septembre 2012.
- (ppt) Extraction minière de l'uranium - Présentation de la société chimique de France
- « Top départ pour le chantier du futur Centre d'Innovation en Métallurgie Extractive d'Orano, à Bessines-sur-Gartempe », sur France Bleu, (consulté le )
- Corinne Mérigaud, « Orano investit 30 millions d'euros dans un Centre d'innovation en métallurgie extractive à Bessines-sur-Gartempe - L'Usine Matières premières », L'Usine nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
- « Nucléaire : Orano pérennise son centre de recherche limousin », sur Les Echos, (consulté le )
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