Ariana Harwicz

Ariana Harwicz, née en à Buenos Aires en Argentine, est une romancière argentine.

Ariana Harwicz
Ariana Harwicz lors de l'édition 2018 de la foire internationale du livre de Guayaquil (es)
Naissance
Buenos Aires, Argentine
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Espagnol
Genres

Biographie

Ariana Harwicz naît en 1977 à Buenos Aires. Après des études de cinéma et de dramaturgie en Argentine, elle obtient une licence en arts du spectacle et un master en littérature comparée à l'université Paris-Diderot. Elle s'installe définitivement en France en 2007, et réside entre Paris et un petit village située près de la ville de Sancerre, dans le département du Cher, dans la région du Centre-Val de Loire, en compagnie de l'écrivain argentin Edgardo Scott[1],[2],[3].

Elle publie en 2012 son premier roman, Crève, mon amour (Matate, amor), qui évoque, dans un long monologue intime, les affres et les douleurs de la maternité vécu par une jeune mère en plein doute[4],[5],[6],[7]. Elle publie ensuite les romans La débil mental, en 2014, et Precoz, en 2015. Ces trois romans forment une trilogie involontaire, parfois nommé trilogie de la passion par la critique et la presse[8].

En 2018, la traduction anglaise de Crève, mon amour (Matate, amor) est nominée pour le prix international Booker[9].

En 2019, elle publie son quatrième roman, Degenerado, qui raconte l'histoire d'un pédophile[2],[10].

En 2020, elle publie Desertar, un essai sur la traduction et la littérature, en collaboration avec le traducteur franco-argentin Mikaël Gómez Guthart[11].

Œuvre

Romans

  • Matate, amor (2012)
    Publié en français sous le titre Crève, mon amour, traduction d'Isabelle Gugnon, Paris, éditions du Seuil, 2020
  • La débil mental (2014)
  • Precoz (2015)
  • Degenerado (2019)

Essais

  • Tan intertextual que te desmayás (2013, avec Sol Pérez)
  • Desertar (2020, avec Mikaël Gómez Guthart)

Prix et distinctions notables

Notes et références

  1. (es) Miguel Frías, « Ariana Harwicz y Edgardo Scott: la pareja incorrecta de la literatura argentina », sur Clarín, (consulté le )
  2. (es) Marcelo Bonini, « Ariana Harwicz: “Pensar un tema me parece ajeno al arte” », sur La Canción del País, (consulté le )
  3. (es) Marcelo Bonini, « Ariana Harwicz: “No hay nada que escape al acto de escribir” », sur El Gran Otro, (consulté le )
  4. Geneviève Bridel, « Dans un roman choc, Ariana Harwicz dynamite le tabou de la maternité », sur Radio télévision suisse, (consulté le )
  5. (es) Ariane Singer, « « Crève, mon amour », d’Ariana Harwicz : écrire, ou crier, la rage d’être mère », sur Le Monde, (consulté le )
  6. Sylvie Tanette, « “Crève, mon amour”, un roman pour haïr son bébé et son mari », sur Les Inrockuptibles, (consulté le )
  7. (en) Rumaan Alam, « Motherhood Meets Lust and Violence in Ariana Harwicz’s “Die, My Love” », sur The New Yorker, (consulté le )
  8. (en) Josefina Massot, « WIT Month: An Interview with Ariana Harwicz », sur Asymptote (en), (consulté le )
  9. (es) Matthew Janney, « Ariana Harwicz. Otra argentina, candidata a un importante premio literario inglés », sur Clarín, (consulté le )
  10. (es) Mar Centenera, « Ariana Harwicz: “Los hombres se sienten señalados, piensan que los van a quemar vivos” », sur El País, (consulté le )
  11. (es) « «Desertar», con sus autores Ariana Harwicz y Mikael Gómez Guthart », sur Radio Sefarad, (consulté le )
  12. (en) Alison Flood, « Man Booker International prize longlist: Han Kang up for top gong again », sur The Guardian, (consulté le )
  13. (en) Matthew Janney, « Shortlist Announced for UK's Most Exciting Prize for Small Presses », sur The Culture Trip, (consulté le )

Liens externes

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