Nuits sonores

Nuits sonores est un festival annuel de musique électronique et musiques indépendantes se déroulant sur cinq jours à Lyon en France. Il est organisé par l'association Arty Farty depuis 2003. Sa spécificité est d'investir des lieux représentatifs de la ville de Lyon, notamment rues, musées, friches industrielles, etc. La programmation est en général dévoilée en février et le festival a lieu au mois de mai, lors du pont de l'Ascension. Nuits sonores est membre du Réseau français des festivals de culture électronique[1] et au réseau EuropaReise[2].

Nuits sonores

Logo des Nuits sonores

Genre musiques électroniques et indépendantes
Lieu Lyon
Coordonnées 45° 46′ 02″ nord, 4° 50′ 03″ est
Période mai
Capacité 138 000
Date de création 2003
Structure-mère association Arty Farty
Direction Vincent Carry
Site web Nuits-Sonores.com

L'édition 2020, initialement prévue fin mai, puis reportée à fin juillet, est finalement annulée, pour cause de pandémie de maladie à coronavirus[3].

Généralités

Structure du festival

Nuits sonores est structuré autour de onze axes ayant pour objectif de mettre en valeur les différentes composantes des cultures électroniques et indépendantes :

  • NS Days : Depuis 2011, les Nuits sonores ont renforcé leur programmation avec des concerts en journée.
  • Les Nuits principales : les trois Nuits sont les soirées moteurs du festival. Elles se déroulent sur plusieurs scènes, dans un lieu représentatif du festival. D'abord organisées aux Subsistances, puis à l'Usine SLI en 2008, les Nuits se sont déroulées au Marché gare de 2009 à 2011. En 2012, pour leur dixième anniversaire, puis en 2013, les Nuits ont investi le site des anciennes usines Brossette[4]. En 2014 et 2015, le festival se déroule intégralement dans le quartier Confluence, entre Rhône et Saône. Depuis 2017, les Nuits principales ont lieu aux Anciennes usines Fagor-Brandt.
  • Le Circuit : il regroupe plusieurs étapes disséminées dans la ville et réparties sur la journée et la nuit. Ces étapes sont organisées par des acteurs locaux des musiques électroniques et indépendantes, avec le soutien financier et médiatique d'Arty Farty.
  • Extra! : art contemporain, expositions, performances, projections et rencontres ont lieu dans des galeries d'art, des lieux institutionnels lyonnais et dans l'espace public.
  • Mini sonore : des évènements musicaux et artistiques ludiques destinés aux enfants, tout au long du festival[5].
  • Concert spécial : institué en 2005, il a pour objet de mettre en avant un artiste ou un groupe particulièrement influent de l’histoire de la musique électronique ou de ses racines.
  • Carte blanche : elle est attribuée chaque année à une grande métropole représentative de l'histoire passée et contemporaine des musiques électroniques et indépendantes. Marseille en 2003, Barcelone en 2004, Manchester en 2005, Paris en 2006, New York en 2007, Berlin en 2008, Londres en 2009, Montréal en 2010, Tokyo en 2011, Lyon en 2012, Bruxelles en 2013, Glasgow en 2014, Varsovie en 2015, Séoul en 2016[5], Lisbonne en 2017 et Amsterdam en 2018 ont ainsi été invitées au festival, à travers une délégation de musiciens, de djs mais également de plasticiens, de graphistes ou de vidéastes. La Carte blanche se décline dans plusieurs lieux du festival.
  • Sunday Park : cet événement a lieu le dimanche de clôture, en plein air. Musique et activités ludiques sont proposées.
  • Images sonores : parcours institué en 2006 autour de la relation images/musiques. Ce programme est constitué de conférences et installations vidéo.

Programmation artistique

Chaque année, près de 200 artistes viennent jouer à Nuits sonores, tous genres confondus : House, hip-hop, techno, rock, no wave, pop, folk, electronica, ambient, etc.

En 2015, la programmation d’une scène est confiée à Ben Klock qui invite Goldie et Peverelist. En 2016, ce sont Motor City Drum Ensemble, Laurent Garnier et Seth Troxler qui ont carte blanche[5]. En 2017, les curateurs sont Nina Kraviz, Jon Hopkins et The Black Madonna[6]. En 2018, les DJs ayant carte blanche sont Jennifer Cardini, Daniel Avery, Four Tet et Paula Temple[7]. Bonobo, Peggy Gou, Maceo Plex et Lena Willikens sont les artistes choisis pour 2019[8].

Fréquentation

Fréquentation annuelle
AnnéeFréquentationProgression
200315 700[9]-
200430 000[10]+ 100 %
200540 000[11]+ 20 %
200647 600[12]+ 32 %
200767 440[13]+ 5 %
2008entre 54 740[14] et 55 000[15]- 19 %
200967 000[16]+ 19 %
201081 000[17]+ 19 %
201180 000[18],[19]0,0 %
201280 000[20]+ 2,5 %
2013103 000[9]+ 26 %
2014130 000[21]+ 26 %
2015129 055[22]- 0,72 %
2016 138 000[23] + 7 %
2017 140 000[24] + 1,44 %
2018 143 000[25] + 2 %
2019 131 000[26] - 8 %
2021 30 000[27] - 77 %
2022 60 000[28] + 100 %

Budget

En 2007, il est de 1,2 million d'euros[29].


Références

  1. http://www.lereseau.cc/pdf/prez.pdf
  2. (de) « C/o pop Festival », sur c-o-pop.de (consulté le ).
  3. « Le festival Nuits sonores reporté à juillet à Lyon en raison du Covid-19 », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  4. « Culturebox - Festivals, concerts & vidéos culturelles en streaming / France tv », sur francetvinfo.fr (consulté le ).
  5. Thémis Belkhadra, « Nuits sonores : MCDE, Laurent Garnier et Seth Troxler parmi les programmateurs », sur Trax, (consulté le )
  6. Lucien Rieul, « Deux femmes parmi les trois DJ’s curateurs des Nuits Sonores 2017 », sur Trax, (consulté le )
  7. Lucas Javelle, « Nuits Sonores dévoile les 4 artistes qui auront carte blanche pour le line-up de jour », sur Trax, (consulté le )
  8. « Nuits Sonores 2019 : Bonobo, Maceo Plex, Peggy Gou et Lena Wilikens auront chacun leur Day », sur Trax, (consulté le )
  9. DM, « Nuits Sonores 2013 : l'heure du bilan », sur Franceinfo, (consulté le )
  10. « Nuits sonores 2 – du 19 au 23 mai 2004 », sur Nuits sonores (consulté le )
  11. Olivier Bertrand et Alexis Bernier, « L'electro libre s'agite à Lyon », sur Libération, (consulté le )
  12. « Nuits sonores 4 – du 24 au 28 mai 2006 », sur Nuits sonores (consulté le )
  13. « Nuits sonores 5 – du 15 au 20 mai 2007 », sur Nuits sonores (consulté le )
  14. « Nuits sonores 6 – du 7 au 11 mai 2008 », sur Nuits sonores (consulté le )
  15. « NUITS SONORES 2008 (fréquentation 55 000 festivaliers) Du 7 au 11 mai 2008 Carte blanche à Berlin », sur nuits-sonores.com (consulté le )
  16. Odile de Plas, « Les Nuits sonores face au casse-tête du succès », sur Le Monde, (consulté le )
  17. Christelle Granga, « Caribou et Battles aux Nuits Sonores de Lyon », sur L'Express, (consulté le )
  18. « BILAN POSITIF POUR LA 9EME EDITION DES NUITS SONORES », sur onlylyon.org (consulté le )
  19. « Nuits sonores 9 – du 1er au 5 juin 2011 », sur Nuits sonores (consulté le )
  20. « Les Nuits Sonores arrivent », sur Franceinfo, (consulté le )
  21. Dolores Mazzola, « Lyon - Le bilan positif pour les Nuits Sonores 2014 », sur Franceinfo, (consulté le )
  22. « Nuits sonores : 129 055 spectateurs lors de la 13e édition (-0,72 %) », sur NewsTank Culture (consulté le )
  23. « Nuits sonores 2016 : nouveau record de fréquentation - France 3 Rhône-Alpes », sur France 3 Rhône-Alpes (consulté le )
  24. C.G., « Lyon: Nouveau record de fréquentation pour Nuits Sonores », sur 20 minutes, (consulté le )
  25. « Lyon: La fréquentation des Nuits sonores en hausse grâce aux événements de jour », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  26. « Nuits sonores : 131 000 spectateurs pour la 17e édition et 3 800 participants au 9e European Lab Camp » (consulté le )
  27. Hadrien Jame, « Entre expérimentations et contraintes sanitaires, le « retour à la vie » des Nuits Sonores à Lyon s'est fait avec 30 000 festivaliers | », sur www.lyoncapitale.fr, (consulté le )
  28. Nicolas Mollé, Crescendos d'orages et de décibels, La Lettre du spectacle n°518, M Médias, 17 juin 2022, 20 p.
  29. Robert Marmoz, « "Faire découvrir la ville et les musiques électroniques" », sur L'Obs, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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