Attaque de la prison de Béni

L'attaque de la prison de Béni est un assaut lancé par les ADF, liés à l'État islamique, contre la prison de Beni. Plus de 1300 prisonniers se sont évadés[1]. L'attaque a été revendiquée par l'État islamique.

Attaque de la prison de Béni
Informations générales
Date
Lieu République démocratique du Congo
Casus belli Libération des prisonniers
Issue Victoire des ADF
Belligérants
FARDCAllied Democratic Forces

Guerre du Kivu

Coordonnées 0° 29′ 28″ nord, 29° 28′ 23″ est
Géolocalisation sur la carte : République démocratique du Congo
Géolocalisation sur la carte : Monde

Contexte

La prison Kangbayi est située dans la périphérie sud-ouest de la ville de Beni. Elle est cernée par deux positions des FARDC, l’une à cent mètres, l’autre à cinq cent mètres. Beni abrite également la base militaire de l’Opération Sukola 1 et l’aéroport de Mavivi où se trouvent positionnés des aéronefs militaires de la MONUSCO.

La prison a une capacité de 500 personnes, mais s’étaient retrouvée avec près de 1.500 détenus, dont des personnes soupçonnées d’être impliquées dans les massacres, des soldats FARDC soupçonnés de complicité avec l’ennemi, les suspects dans l’assassinat d’un médecin camerounais de la riposte Ebola, des présumés ADF, des présumés maï-maï, et des délinquants ordinaires[2].

Une bonne partie de ces détenus, notamment de nombreux présumée ADF devaient comparaître aux audiences de la cour militaire à partie du [2].

Plusieurs mois auparavant, le porte parole de l'EI, Abu Hamza al-Qurashi, déclare dans un message audio que le nouveau calife donne l'ordre à toutes les wilayats, notamment celle d'Afrique Centrale de "briser les murs" des prisons et de libérer tout musulmans des prisons des "infidèles" [3],[4]

Déroulement

Le , vers 4 heures du matin, des rebelles liés à l'État islamique attaquent la prison de Kangbayi près de la ville de Beni[5].

Les djihadistes attaquent en premier lieu une base militaire de l'armée congolaise près de la prison, selon des sources sécuritaires, plusieurs militaires auraient perdu la vie [6].

Parallèlement, un autre groupe attaque la prison de Kangbayi, les assaillants font sauter les portes de la prison. Les gardes de la prison n'offrent aucune résistance. Les prisonniers s'échappent de la prison [6].

Selon plusieurs sources officielles, la prison centrale de Kangbayi comptait 1447 détenus au moment de l'attaque. Selon le directeur de la prison, cité par Kivu Security Tracer, les détenus étaient des combattants des Forces démocratiques alliées, des membres de milices Maï-Maï et des soldats des Forces armées congolaises (FARDC). Selon la même source, seuls 145 détenus ne se sont pas enfuis de la prison[6].

Revendication

L'attaque est très rapidement revendiquée par l'État islamique au nom de sa province d'Afrique centrale. Le groupe revendique « la destruction des remparts de la prison de Kangbayi et la libération de centaines de musulmans »[7].

Notes et références

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