Réionisation

L’époque de la réionisation est encore aujourd’hui sujette à débats. Une observation appelée effet Gunn-Peterson prouve que l’Univers était presque complètement réionisé à l’époque correspondant à un décalage vers le rouge de 4[2]. Les données récentes du satellite artificiel WMAP ont permis en 2003 de mettre des premières limites sérieuses sur l’époque de la réionisation, estimée alors comme s'étant produite à un décalage vers le rouge de 17, voire 22[3]. En 2006, les nouvelles données de ce satellite ont remonté cette époque à un décalage vers le rouge de l’ordre de 10 à 12[4].

L'existence d'une telle phase semble confirmée par l'observation directe en 2011 de galaxies lointaines par le Very Large Telescope. Des galaxies primordiales observées lorsque l'âge de l'univers était de moins de 780 millions à 1 milliard d'années[N 1] aurait une émission plus faible dans l'ultraviolet que les galaxies observées plus tard[5]. Cela peut s'interpréter par une phase de réionisation, 780 millions à 1 milliard d'années après le Big Bang, qui aurait rendu l'Univers transparent aux radiations ultraviolettes.