Aubry de Montdidier

Aubry est assassiné près de Montargis, par un de ses compagnons d'armes, Richard de Macaire. Ce crime, resté quelque temps inconnu, n'est découvert que par suite des poursuites opiniâtres du chien de la victime, qui s'était attaché aux pas du meurtrier.

Le roi ordonna le combat en champ clos entre Macaire et le chien (le combat eut lieu à Paris, dans l'île Louviers). Le coupable, armé d'une massue succomba. On place ce fait merveilleux en 1371, sous le règne du roi Charles V ; mais, s'il n'est pas de pure invention, il est bien antérieur, car mentionné dès le siècle précédent par le chroniqueur français Albéric de Trois-Fontaines.

En France et en Allemagne, la poésie a mis en ballades cette légende adaptée au théâtre. Cette tradition met en scène les mœurs du Moyen Âge[1].

• [Marche 1872] Olivier de La Marche, Traités du duel judiciaire: relations de pas d'armes et tournois (publié par Bernard Prost), Paris, libr.-éd. Léon Willem, 259 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 12-14.
• [Pixérécourt 1814] René-Charles Guilbert de Pixérécourt, Le chien de Montargis ou la forêt de Bondy: mélodrame historique en 3 actes (représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de la Gaité, le 18 juin 1814), Paris, libr. Barba, 1814, 2^e éd., 64 p., sur books.google.fr (lire en ligne).
• [Sasaki 2005] Shigemi Sasaki, « Le Conte d'Apollo et de son lévrier », Romania, n^os 489-490,‎ 2005, p. 51-79 (lire en ligne [sur persee], consulté en mai 2022).

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