Auguste Adolphe Okolowicz

Fils d'un réfugié polonais, Auguste[1] Okołowicz, ancien insurgé polonais et maître de musique, et d'une Française Clémence Canuet qui est modiste, Auguste Adolphe est le 1^er enfant d'une très grande fratrie (il a pour frère Édouard Okolowicz). Il étudie à l'École polonaise des Batignolles à Paris. À partir de 1854, il combat dans la Guerre de Crimée. Puis il reste en Suisse. En 1870, à la demande de Jarosław Dombrowski (dans le cadre des projets de création de la Légion polonaise), il revient en France. En tant qu'officier de l'armée vosgienne, il participe à la Guerre franco-allemande de 1870. En mars 1871, il vint à Paris où il est nommé colonel de la commune. Il commanda initialement le 90^e bataillon et, du 7 au 27 avril, il commanda la région d'Asnières. C'est à cette époque qu'il reçoit la nomination de général. Il est fait prisonnier alors qu'il séjournait à l'hôpital[2] pour blessures. Il s'enfuit en Belgique et tient un commerce de rénovation de tapis jusqu'en 1880, date à laquelle parait d'un décret le comprenant dans une amnistie partielle. Il rentre donc en France et dirige à Paris une fabrique de porcelaine craquelée[3]. Il a pour épouse Marie Carré. Il meurt à Couilly-Pont-aux-Dames à l'âge de 53 ans[1] et est inhumé dans le cimetière du Père Lachaise (79e division)[4].

• (pl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en polonais intitulé « August Okołowicz » (voir la liste des auteurs).

• Ressource relative à la vie publique :
  • « Maitron »
• Notices d'autorité :

  • Fichier d’autorité international virtuel
  • Bibliothèque nationale de France (données)
  • WorldCat

• Portail de la France au XIX^e siècle
• Portail de l’histoire militaire