Auguste Ernest d'Aboville

Auguste-Ernest, vicomte d'Aboville, est un homme politique français du Second Empire et des débuts de la Troisième République né le à Paris et mort le au château de Rouville à Malesherbes, dans le Loiret.

Pour les autres membres de la famille, voir famille d'Aboville.

Auguste Ernest d'Aboville
Fonctions
Député du Loiret
-
Maire de Glux-en-Glenne
-
Titre de noblesse
Vicomte
Biographie
Naissance
Décès
(à 82 ans)
Brouay
Nationalité
Formation
Activité
Famille
Père
Fratrie
Enfant
Autres informations
Religion
Parti politique

Biographie

Auguste-Ernest d'Aboville est le second fils d'Augustin Gabriel d'Aboville, général d'Empire, et de Nathalie Drouin de Rocheplatte.

Il suit ses études à l'ancien collège Rollin de Paris puis entre en 1839 à l'école polytechnique de Paris et en 1840 à l'école d'application de Metz. Il est brièvement lieutenant au premier régiment d'artillerie, démissionne puis s'installe dans l'ancienne commune de Rouville dans le Loiret où il se consacre à l'économie agricole[1].

Il épouse le 21 mai 1844, Noémie Bertrand de Rivière (1828-1885). Il a eu notamment comme enfants :

  • Isabelle (1845-1900), épouse du baron Arthur de Salvaing de Boissieu (1843-1883).
  • Roger (1846-1921), époux de Marguerite Bigot de La Touanne (1855-1914).
  • Henri (1848-1941), époux de Jeanne de Gouvello de Kériaval (1856-1930).
  • Christian (1850-1922), époux de Renée Hennecart (1858-1946).
  • Jeanne (1863-1956), épouse de Georges de Joannis de Verclos (1853-1896).
  • Henriette (1867-1948), épouse de Xavier de Gourcy-Récicourt (1861-1943).

Il est maire de Glux-en-Glenne (Nièvre) de 1858 à 1861 puis député du Loiret de à [1].

Il est battu aux élections sénatoriales du dans le Loiret[1].

Il est l'arrière arrière-grand-père du navigateur Gérard d'Aboville et le beau-père du journaliste légitimiste Arthur de Boissieu.

Antidreyfusard, il souscrivit au Monument Henry (11e liste)[2]. Son fils, le lieutenant-colonel Albert, Marie, Henri d'Aboville fit Saint-Cyr (promotion "du Sultan") et devient général de Brigade. Lieutenant-colonel en 1891, il fut promu sous-chef du 4e bureau le 8 octobre 1894. Entré en fonction le 5, il inaugura ses nouvelles fonctions par un coup d’éclat. Consulté le 6, il fut à l'origine des suspicions portées à l'encontre du capitaine Dreyfus en affirmant reconnaître son écriture sur le fameux bordereau. Cette pseudo-expertise sera démentie par le meilleur expert de France. Il est l'un des témoins dans le procès de Rennes en 1899[3].

Sources

Notes et références

  1. Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français comprenant tous les membres des assemblées françaises et tous les ministres français : depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889, vol. I, Paris, Bourloton, , 622 p. (lire en ligne), p. 9-10
  2. ph.oriol, « Auguste, Ernest d'Aboville | Dictionnaire de l'affaire Dreyfus » (consulté le )
  3. ph.oriol, « Le lieutenant-colonel d'Aboville et l'affaire Dreyfus | Dictionnaire de l'affaire Dreyfus » (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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