Auguste Gendron

Auguste Gendron, né à Paris le , mort à Paris le , est un peintre français.

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Ernest Augustin Gendron
Portrait de Gendron par Robert Jefferson Bingham.
Naissance
Décès
(à 64 ans)
Paris
Sépulture
Nationalité
Activité
Maître
Lieu de travail
Distinction

Biographie

Auguste Gendron est l'élève de Paul Delaroche à l'École des beaux-arts de Paris où il entre le .

Il commence à exposer au Salon de Paris en 1840 et continue jusqu'en 1877. Il obtient une médaille de 3e classe au Salon de 1846, puis une médaille de 2e classe au Salon de 1849. À l'Exposition universelle de 1855 il reçoit une médaille de 3e classe.

Il voyage en Italie de 1844 à 1847. Au début de , il rencontre John Ruskin qui visitait Florence en même temps que lui, avec Eugène Paul Dieudonné[1].

L'État français lui confie plusieurs travaux de décoration pour le Palais d'Orsay, le château de Saint-Cloud et, en 1861, la salle des fêtes du Ministère d'État, ancien ministère des Finances dans l'aile Richelieu du Palais du Louvre construite par Louis Visconti et Hector-Martin Lefuel, la décoration de la chapelle Sainte-Catherine à l'église Saint-Gervais.

Il pratique la peinture religieuse, la peinture de genre et traite des sujets mythologiques dans un style qualifié de gracieux, où l'exactitude du dessin prime sur la recherche de la couleur[2].

Auguste Gendron reçoit la décoration de chevalier de la Légion d'honneur le .

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (31e division)[3].

Salons

St Gilles-du-Gard, abbatiale, le corps de Ste Catherine d'Alexandrie veillé par des anges 1846
  • Captivité de Babylone, Salon de 1840,
  • Méditation, Salon de 1841,
  • Le Dante commenté en place publique par Boccace, Salon de 1844,
  • Les Ondines ou Danse des Willis, Salon de 1846, Musée des Beaux-Arts de Bordeaux
  • L'ange du tombeau, Salon de 1846,
  • Sainte Catherine ensevelie par les anges, Salon de 1846,
  • Après la mort, Salon de 1846,
  • L'île de Cythère, Salon de 1848,
  • Scène antique, Salon de 1848,
  • Jeune chrétienne convertissant son fiancé, Salon de 1849,
  • Frise destinée à être exécutée sur porcelaine pour la manufacture de Sèvres, Salon de 1850,
  • Néréides, Salon de 1850,
  • Sacrifice humain, Salon de 1850,
  • Fantaisie (scène vénitienne), Salon de 1850,
  • Tibère à l'île de Caprée, Salon de 1852,
  • Francesca et Paolo passant aux enfers, Salon de 1852,
  • Sylphes voltigeant sur les bois, Salon de 1852,
  • Idylle, Salon de 1853,
  • Titania, Salon de 1853,
  • Soir d'automne, Salon de 1853,
  • Le jour du dimanche, scène florentine du XVe siècle, Salon de 1855 (musée du Luxembourg),
  • La voix du torrent, Salon de 1857,
  • Jeunes patriciennes de Venise achetant des étoffes à un marchand levantin, Salon de 1857,
  • Les funérailles d'une jeune fille à Venise, Salon de 1859,
  • L'amour de l'art, Salon de 1859,
  • La délivrance (d'après un conte de fée), Salon de 1859,
  • Sainte Catherine d'Alexandrie, Salon de 1863,
  • Les nymphes au tombeau d'Adonis, Salon de 1864,
  • Chacun prend son plaisir où il le trouve (panneau décoratif, Salon de 1866,
  • Le soir, Salon de 1867,
  • Lucrèce, Salon de 1869,
  • Les vierges folles, Salon de 1873,
  • L'homme entre deux âges et ses deux maîtresses, Salon de 1873,
  • Actions de grâce à Esculape, Salon de 1875,
  • Paysage en Toscane, Salon de 1875,
  • Le tribut d'Athènes au minotaure, Salon de 1876,
  • M. Purgon arrive mal à propos, Salon de 1877.

Notes et références

  1. Un tableau peint à cette époque par Johann Ludwig Rudolph Durheim (1811-1898), artiste originaire de Bâle, les représente tous les trois.
  2. Pastels littéraires : Auguste Gendron, p. 170-171, L'artiste, Tome VIII, 1859, Paris
  3. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 172

Voir aussi

Bibliographie

  • Émile Bellier de La Chavignerie, Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, Tome 1, p. 632, Librairie Renouard, Paris, 1882 Gallica

Liens externes

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