Auguste-Joseph Baude de la Vieuville
Auguste-Joseph Baude de la Vieuville, né le à Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine et mort le dans la même ville, est un militaire, administrateur et homme politique français du XIXe siècle, député d'Ille-et-Vilaine et pair de France.
Pour les articles homonymes, voir La Vieuville (homonymie).
Pair de France | |
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Député d'Ille-et-Vilaine | |
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Préfet de la Charente-Maritime | |
Préfet de la Somme | |
Préfet de l'Allier | |
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Préfet du Haut-Rhin | |
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Préfet de la Stura | |
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Comte |
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Naissance | |
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Décès |
(à 74 ans) Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine |
Nationalité | |
Allégeance | |
Activité | |
Fratrie |
Henri Baude de La Vieuville Élisabeth Baude de La Vieuville (d) |
Parti politique | |
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Distinction | |
Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/166/17)[1] |
Biographie
Auguste-Joseph est le fils d'Étienne-Auguste Baude, seigneur de la Vieuville et marquis de Châteauneuf, colonel d'infanterie, ancien capitaine au régiment des gardes-françaises, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et de dame Françoise-Joséphine Butlerr du Lude[2]. Son frère est Henri Baude de La Vieuville et sa sœur, marquise de Talhouët, est la mère d'Auguste-Frédéric de Talhouët. Entré en 1773 au service du Roi comme page de Louis XV[2], il passe ensuite au régiment des Gardes françaises dont il est colonel en 1789[2],[3].
Resté fidèle au Roi, il émigre en 1791, sert dans l'armée des Princes et lève une compagnie de gentilshommes bretons, la « compagnie de la Vieuville »[2]. Après la dissolution de cette armée, il s'installe en Angleterre[2].
Rentré en France après le coup d'État du 18 Fructidor, il se rallie à celui du 18 Brumaire[3]. Président du canton à partir de 1800, il assiste au sacre de Napoléon où celui-ci le remarque et en fait son chambellan[2]. Conseiller général de la Meurthe, il est nommé le 30 novembre 1810 préfet du département de la Stura[3]. Le 12 mars 1813, il est nommé à la préfecture du Haut-Rhin, et conserve cette préfecture pendant la Première Restauration[3].
Il ne participe pas aux Cent-Jours et retrouve dès le 14 juillet 1815 une préfecture, celle de l'Allier[2]. Nommé le 15 mai 1816 préfet de la Somme, il refuse en 1820 sa nomination à la préfecture de la Charente-Maritime pour se consacrer à une carrière politique[2].
Auguste-Joseph Baude de la Vieuville est élu le 13 novembre 1820 député d'Ille-et-Vilaine, puis réélu en 1822 et en 1824[2]. Appelé à la chambre des pairs le 5 novembre 1827, il en est exclu après la révolution de juillet 1830[2],[3].
Marié à Louise du Chaylard, il est le beau-père de Paul Frotier de Bagneux, le grand-père d'Alfred de Gouy d'Arsy et de Gaston de Galliffet.
Distinctions
Le 30 juin 1811, Auguste-Joseph Baude de la Vieuville est fait membre de la Légion d'honneur puis promu officier le 29 décembre 1813[4].
Le 12 février 1812, le préfet Baude de la Vieuville est fait comte de l'Empire[5].
Notes et références
- « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_75 » (consulté le )
- Robert et Cougny 1889
- Tulard 1999, p. 176
- « Cote LH/138/72 ».
- Tulard 2001, p. 179
Bibliographie
- Jean Tulard (dir.), Dictionnaire Napoléon, vol. A-H, Paris, Fayard, , 1000 p. (ISBN 978-2-213-60485-5)
- Jean Tulard, Napoléon et la noblesse d'Empire : avec la liste des membres de la noblesse impériale, 1808-1815, Paris, Tallandier, , 361 p. (ISBN 978-2-235-02302-3)
- « Auguste, Joseph BAUDE DE LA VIEUVILLE », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
Références externes
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