Auguste d'Anethan
Auguste, baron d'Anethan, né le à Termonde et mort le à Paris 8e[1], est un diplomate belge.
Ambassadeur de Belgique en France | |
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Ambassadeur de Belgique aux Pays-Bas (d) | |
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Gabriel Auguste Van der Straten-Ponthoz (d) | |
Ambassadeur de Belgique près le Saint-Siège | |
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Henri Carolus (d) Charles de Pitteurs-Hiegaerts (d) | |
Ambassadeur de Belgique au Portugal (d) | |
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Gabriel Auguste Van der Straten-Ponthoz (d) Jean-Michel Veranneman de Watervliet (d) |
Baron |
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Naissance | |
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Décès |
(à 77 ans) 8e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Auguste Joseph Marie d'Anethan |
Nationalité | |
Activité | |
Père | |
Mère |
Cornélie Marie Fulvie de Jonghe (d) |
Enfant |
Augusta, Baronne d'Anethan (d) |
Carrière
Le baron Auguste d'Anethan est le fils de l'homme d'État catholique Jules Joseph d'Anethan. Il a épousé Isabelle Mosselman du Chenoy (1842−1876), fille d'Isabelle Coghen (1822−1891) et de Théodore Mosselman du Chenoy.
Le baron Auguste d'Anethan fut le premier ambassadeur belge accrédité auprès du Saint-Siège après la fin des États pontificaux, d'abord auprès de Pie IX, et à partir de 1878 auprès de Léon XIII, avec la mission de promouvoir auprès du Vatican les ambitions religieuses de Léopold II. Le , d'Anethan transmit à Alessandro Franchi, Préfet de la Congrégation pour l'évangélisation du peuple (Congrégation De Propaganda Fide) depuis 1874, le texte d'un discours du roi Léopold II adressé à l'Association internationale africaine. Dans sa lettre d'accompagnement, d'Anethan déclarait que l’évangélisation de l'Afrique était pour le roi une priorité de premier plan[2].
Le , d'Anethan obtint une audience auprès de Pie IX. Son rapport au ministre des Affaires étrangères Guillaume d'Aspremont Lynden rend compte de l'opinion favorable du pape à l'égard de la politique africaine de Léopold II :
« J'approuve beaucoup les idées du roi, m'a dit Pie IX, elles me semblent bonnes et très généreuses ; j'ai été moi-même en Amérique révolté de voir des marchés d'esclaves; ce serait une grande chose de détruire cet affreux trafic et d'ouvrir l'Afrique à la civilisation.[3] »
Auguste d’Anethan fut admis à la pension le , ainsi qu'il ressort d'un télégramme qu'il adressa à son cousin Albert d'Anethan, ministre plénipotentiaire et doyen du corps diplomatique à Tokyo[4].
Il est inhumé au cimetière de Laeken[5][réf. non conforme].
Littérature
- Thierry Denoël, Le nouveau dictionnaire des Belges, Bruxelles, Le Cri, 1992
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Auguste d'Anethan » (voir la liste des auteurs).
- Acte de décès à Paris 8e, n° 1101, vue 8/31.
- D'Anetha an Franchi, 10. November 1876, in Roeykens, La politique religieuse de l'État indépendant du Congo, Dok. 20, S. 40. Banning : L'Afrique et la Conférence géographique de Bruxelles, p. 141.
- Les origines et les débuts de la mission du Kwango (1879-1914), 1956
- May 15, 1903. — A. received a wire from his cousin Baron Auguste d’Anethan, Belgian Minister in Paris, saying he was retiring from the service. May 18, 1903.
(15 mai 1903. — A. reçut un télégramme de son cousin le baron Auguste d'Anethan, ministre belge à Paris, disant qu'il se retirait du service. 18 mai 1903.) - Thierry Luthers, Derniers Domiciles connus
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